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Critique de popie21


Balzac et moi c'est une drôle d'histoire, j'ai lu Les Chouans adolescente, le meilleur moyen pour moi d'associer Balzac avec un vomitif, ben non je n'étais pas une surdouée... ensuite, jeune adulte j'ai lu Ferragus, chef des Dévorants et j'ai adoré. Encouragée j'ai lu La Peau de chagrin et j'ai certes apprécié mais sans étincelles. Autant dire qu'Honoré et moi, ce sont un peu les montagnes russes.

C'est donc sans espoir démesuré que j'ai entamé La Vendetta et bien m'en a pris. J'ai eu comme l'impression de découvrir une pépite puis je me suis souvenue que c'était Balzac... Ah bah oui pfff !

La Vendetta nous offre une écriture légère, sans trop de fioritures, mais attention c'est Balzac donc c'est travaillé, maîtrisé de bout en bout, le génie est là pas de doute cette fois.

On est d'abord intrigué par cette petite famille Corse qui vient s'installer à Paris avec son histoire de vendetta, puis on s'intéresse à l'unique fille de la famille Ginevra au caractère aussi fort et sauvage que les côtes de son île natale et enfin on tombe sous le charme du roman dans son entier. On est pris au coeur par le parcours de Ginevra et son destin Shakespearien et on ne lâche plus le bouquin.

Une magnifique performance pour moi et pourtant c'est un roman de seulement 119 pages, ce qui prouve bien que ce n'est pas la taille (du crayon) qui compte, mais la façon dont on s'en sert. 😜
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