"
La Vieille fille" est un roman, assez court d'ailleurs, d'Honoré de
Balzac.
L'auteur du "Cabinet des antiques" y parle avec le brio qu'on lui connaît de la vie en province et des ambitions avortées.
L'histoire est simple, typique du XIXème siècle ; car c'est l'histoire d'un jeune homme, n'ayant pas conscience de la cruauté de la société, qui va se rendre compte de la cruauté des rapports sociaux…
Ici, tout est cruel, tout est arriviste, tout est froid, jusqu'à notre jeune homme ; avant
Maupassant,
Balzac avait déjà peint les vices et les cruautés de l'homme.
Comme souvent chez
Balzac, la fin est sombre, dramatique, noire ; seuls les pires triomphent.
Comme souvent aussi chez
Balzac, il y a dans ce texte un crescendo magistral, du début à la fin tragique.
Toutes les qualités de style, d'intelligence et de sensibilité de l'auteur du "Père Goriot" sont dans ce roman magnifique.
Il n'y a rien à redire, nous avons là un superbe roman !...
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