Ah les salauds...!
Tous, ils s'y mettent tous sur le dos de ce pauvre cousin Pons, pauvre de fortune dont le peu qu'il a eu aura été consacré à sa passion des objets d'art patiemment accumulés, et pauvre aussi de complexion et de rouerie face à l'ensemble de son entourage qui chacun à sa manière ourdira contre lui pour le spolier de son trésor : la famille qui l'avait rejeté, son horrible concierge, notaires et avocats véreux, tous plus avides et laids les uns que les autres.
Seule déchirante lumière dans ce cloaque, le brave Schmucke, son indéfectible ami, qui sera le seul à pleurer sur la dépouille du cousin Pons et que les vautours dépouilleront à son tour.
Une magnifique tranche de comédie humaine que nous offre là le grand
Balzac, et pas des plus reluisantes!
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