A propos des deux nouvelles
De Balzac : ce sont bien des nouvelles, l'équivalent d'une soixantaine de pages pour la première, de quarante pages environ pour la deuxième. Elles permettent de d'entrer dans ou de retrouver l'univers
De Balzac.
le chef d'oeuvre inconnu flirte avec le fantastique, mais reste somme toute assez réaliste, et fait merveille dans les descriptions des personnages et des lieux. On s'imagine fort bien pénétrant dans l'atelier de l'artiste à la suite du jeune Nicolas Poussin ! Deux conceptions de l'art s'y opposent, dont l'une, celle de Frenhofer, est tellement moderne, qu'on pourrait penser que c'est d'art contemporain qu'il parle, contemporain de notre époque, s'entend.
La messe de l'athée est du registre vie quotidienne. Dans la Comédie humaine, on retrouve d'ailleurs ce texte sous la rubrique « Scènes de la vie privée » ou « Scènes de la vie parisienne ». Y apparaissent des personnages de médecins qu'on retrouve dans d'autres textes, par exemple Bianchon en carabin dans
le père Goriot. C'est ce Bianchon qui s'étonne de voir son mentor, le professeur Desplein, athée notoire, fréquenter fort discrètement une petite église.
Les deux sont fort bien lues, avec du sentiment, par
Michaël Lonsdale. Il faut toutefois s'habituer à l'écriture
De Balzac, entre les longues descriptions et quelques phrases obscures, qu'on serait obligé de relire à l'écrit, et qui restent mystérieuses à l'écoute.
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