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Critique de H-mb


H-mb
13 septembre 2019
L'intrigue a deux fils narratifs, l'un au présent et allant de l'avant (chapitres 1,2,3…) et le second, dans le passé et allant à rebours (chapitres VIII, VII, VI…). le deux fils se concentrent sur Cheradenine Zakalwe, un homme doué pour la guerre qui est recruté par un agent des Circonstances Spéciales, Diziet Sma,et par le robot Skaffen-Amtiskaw, pour devenir un agent militaire dans divers conflits et sociétés n'appartenant pas à la Culture. (Ces noms venus de nulle part sont extraordinaires!)
Le problème c'est que les moyens que la Culture emploie sont souvent sournois, trompeurs et impliquent l'usage de pions pour atteindre des buts souvent trop complexes pour la compréhension humaine. "L'usage des armes" fait référence à beaucoup de choses, armes au sens propre dans les conflits, usage d'agents pour atteindre les fins cachées de la Culture, ou, dans le cas du personnage central, l'usage d'êtres aimés pour gagner la bataille.
La narration qui va vers le futur nous montre les différents stratagèmes de Zakalwe (et ses échecs) pour achever ses missions pour la Culture et il devient vite clair que, bien que très efficace dans son travail, il a aussi de sérieux doutes au sujet des interférences de la Culture. Cela met le lecteur dans une position difficile parce que Zakalwe a une attitude très blasée envers ses missions. le lecteur est ainsi distancié des événements et éventuellement moins engagé. C'est cette ambivalence au sujet de la Culture qui différencie les romans de Banks des space operas traditionnels.
Un dernier rebondissement nous oblige à reconsidérer le caractère de Zakalwe. Banks fait ça de main de maître et nous amène à reprendre l'ensemble de l'histoire sous ce nouveau jour.
Un roman construit par un maître du jeu mais peut-être plus difficile à simplement aimer au premier degré.
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