AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de aa67


L'Ukraine sous l'angle de l'espionnage.

Avant d'ouvrir ce livre et ne connaissant pas encore l'auteur, j'ai glané un max d'infos pour comprendre d'où provenait sa passion de l'espionnage. On note tout d'abord des auteurs tels que Littell, le Carré ou Clancy, mais aussi ses études et ses différents métiers. Etant énarque il a bossé un temps aux finances à Bercy, avant d'être diplomate à Londres, puis d'investir dans de nombreuses entreprises européennes et même de créer une start-up. Ce serait de son job de fonctionnaire du Trésor que serait née sa fascination pour ce monde des hommes de l'ombre. Il avait connu, et de près, le parcours de l'argent sale et le fonctionnement des réseaux mafieux dans certains pays ciblés tels que l'Irak, la Syrie ou la Lybie.

Juste avant d'écrire ce livre, il aurait séjourné en Ukraine, à Boutcha en frontière russe. de fait toutes ces différentes approches de Cédric Bannel donnent au livre une impression d'immersion dans la vie, dans les paysages des pays traversés et quelques éléments de leurs cultures. Sans compter que tout cela crédibilise d'autant les personnages qui parcourent Pologne, Roumanie, Russie et France bien sûr. C'est ainsi que le roman d'espionnage que nous livre Cédric Bannel devient plausible.

Son personnage principal, l'avocat internationaliste Edgar van Scada est connu des lecteurs de ses précédents ouvrages. Les autres sont tout aussi réussis comme la Générale Olga Ranevskaïa du Kremlin, le Colonel Igor Garidov chargé de la partie française, Cécile de la DGSE en poste en Roumanie.

L'histoire commence par la course poursuite d'Andriy Mykoulyne, journaliste ukrainien correspondant de la DGSE, poursuivi par des Tchétchènes alors qu'il voulait remettre à Cécile une clé USB contenant des infos importantes. Il va se jeter dans le vide pour ne pas être pris par l'ennemi. Arrive Edgar qui doit déjouer cette opération du nom de code « Ouragan de feu ». Punir la France de son soutien à l'Ukraine. Et c'est partie pour des courses poursuites, des recherches et croisements d'informations, caractéristique du roman d'espionnage.

Pas mal, même si ce n'est pas mon genre préféré. Et je dois avouer que n'en ayant pas lu assez, je suis assez mal placée pour oser juger davantage.
Commenter  J’apprécie          303



Ont apprécié cette critique (30)voir plus




{* *}