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Critique de Les_lectures_de_Florelle_et_Robin


Une jolie découverte. Flo devait le lire et finalement, elle me l'a laissé. Merci Chérie !!!
Je vous présente Bqé Wendy
et son bébé « Les vents de l'existence »
Le titre ne m'attirait pas, la couverture pas forcément non plus. J'ai vu « sociologie » et je me suis dit c'est mort, beurk beurk, ça va être nul et ça va donner des leçons. Bref, voyez donc comme on arrive à détester un livre avant d'avoir commencé à le lire. Et là, bah tu l'as, alors tu le lis (L'idée de se mettre un planning de lecture est à vrai dire une excellente idée). J'ai donc commencé à tourner les pages… Et PAM dans ta face, tu as du mal à le lâcher. Et PAM, tu fais chier ta femme avec des « Oh mais j'aime bien en fait » « mais purée, pourquoi peu de monde en parle ? » et PAM tu te prends un « tu me saoules avec ton bouquin ».
Les thèmes abordés par le livre sont d'une grande force. Ils sont à la fois prenants, réfléchis, forts et nous amènent à une réflexion sur notre propre condition.
Les voici dans un ordre tout à fait aléatoire : Amour, avortement, pression sociale, société, conformisme, normalité, famille, vie, et ambition.
Celui qui m'a le plus frappé, et, j'imagine que l'auteure a voulu le mettre en avant (Wendy, si je suis à côté de la plaque, vous me le direz en privé, j'ai ma fierté à sauver sur ce coup-là) est celui de la pression sociale. On arrive à se poser la question suivante : si j'avais été seul, si j'avais écouté uniquement mes envies et mes désirs, en serais-je là ? Et est-ce que je continuerai ainsi ? Tout le monde devinera « ma » réponse. Et je ne suis pas certain que beaucoup pourrait répondre oui. Il est évident que les parents ont une influence positive sur la vie de leurs descendants… Mais jusqu'à quel point il faut aller ? Et les autres ? Les amis ? Les rencontres ? La société en général ? Allez les parents, vous avez 4 heures.
Autre point fort, l'auteure arrive à nous donner des pistes de réflexion sans se mettre dans la peau de la donneuse de leçon. Différents points de vue sont exposés, et son opinion ne transparaît que peu. Notamment, sur le sujet de la mort, et du suicide assisté, je n'ai pas réussi à déterminer la position exacte de l'auteur sur ce point spécifique.
Vous l'aurez compris, je sors de cette lecture avec mille et une réflexions sur ma propre condition d'homme. Et ça, c'est fort. Merci Wendy. Je vous dirai, si j'ai plaqué mon boulot pour aller vivre sur une île déserte avec femme et enfants, pour construire une bibliothèque géante composée de mes livres préférés. Rassurez-vous, le vôtre y sera en bonne compagnie.
Les personnages sont très attachants. D'ailleurs à la moitié du livre, je me disais déjà que Joanne allait me manquer. Je l'aurais bien prise sous mon aile pour essayer de lui donner des conseils sur les choix à faire, sur ceux que j'aurais fait. Allez, c'est de la triche hein J J'avais beaucoup plus de recul qu'elle. Ohhh Joanne, tu veux être mon amie ? J
D'ailleurs, cette Joanne a une histoire personnelle très forte, emplie de difficultés mais tellement « vraie ». Il n'y a vraiment aucun cliché dans le développement des différents personnages et j'ai bien réussi à me mettre à la place des personnages. Des « méchants », comme des « gentils ».
J'avoue avoir été voir l'avis des petits copains chroniqueurs pour me faire une idée.
Certains ont parlé de longueurs, d'autres d'écriture scolaire, comme quoi d'un ressenti à l'autre, cela change énormément. J'y ai vu une très belle plume, une intensité forte dans les dialogues, des personnages différents et bien amenés. le personnage de Joanne est bien évidemment celui qui a été le plus travaillé par l'auteure et sans surprise, il est devenu mon personnage préféré. On peut parler aussi de Damien, peut-être plus discret dans la description et la psychologie mais, la force de l'auteure sur ce coup, c'est qu'elle a réussi à me le mettre sous les yeux, je l'ai très bien imaginé, et il a un côté un peu faible, un peu sensible, juste ce qu'il faut, qui m'a forcément touché. Allez, je ne veux pas entendre de « AHhhh mais lui aussi il est sensible » bla bla bla. On n'arrête tout de suite cette pression sociale. Faîtes gaffe, sinon j'arrête tout et vous n'aurez pas le concours qu'on est en train de préparer.
Bref, je sais je vous saoule, elle est trop longue ma chronique, mais je m'en fous NAH ! (Rebelle anti-pression sociale), c'est une belle découverte, excellente même, et si jamais l'auteure se décide à en écrire un autre, je serai là ! Pour le décortiquer, le savourer, et me poser à nouveau mille questions.
A bientôt Wendy ?
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