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Critique de GeorgesSmiley


Un récit court et très agréable à lire même pour le béotien que je suis, mes connaissances en matière d'échecs se limitant à la disposition initiale des pièces et leurs possibilités de déplacement sur l'échiquier. L'auteur nous propose une lecture homérique de l'affrontement islandais de 1972. Bobby Fischer y serait Achille le guerrier brutal et invincible tandis que Boris Spassky aurait la finesse d'un Ulysse. C'est étonnant mais finalement assez convaincant, même si on sent parfois qu'il force un peu le trait pour faire entrer Bobby dans l'armure d'Achille ou Boris dans le Cheval d'Ulysse. Entre les invocations de son père prématurément disparu et l'épopée islandaise de Bobby Fischer, l'auteur signe un roman original qui délivre quantité d'anecdotes assez stupéfiantes sur ce combat intellectuel, sur le climat géopolitique de l'époque où l'URSS régnait sans partage sur les échecs et sur la personnalité du génial mais déroutant Bobby.
Les joueurs d'échecs trouveront à la fin les différents coups des deux grands maîtres dans les parties une, trois, six et vingt-et-une qui, pour les spécialistes, furent des sommets et décidèrent de l'issue de cette finale historique.
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