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Critique de Colchik


Le récit de Yoann Barbereau racontant ses mésaventures à Irkoutsk, son emprisonnement en Sibérie et sa fuite vers la France m'a laissé une impression très mitigée. Qu'y voit-on ? Un jeune homme assez frivole, persuadé de ses talents, à la vie amoureuse compliquée, piégé par les services secrets russes. Les raisons en restent obscures, mais l'affaire tourne vraiment mal pour le directeur de l'Alliance française qui subit un peu plus de deux mois de détention, avec les brimades et maltraitances d'un régime carcéral peu regardant sur le respect des droits humains. L'épreuve est rude et le procès risque de l'expédier derrière les barreaux pour de longues années. D'où une fuite en deux temps pour regagner la France. Ce témoignage, aux accents justes quand il parle de la prison ou de l'hôpital psychiatrique, est assez naïf – voire auto satisfait – quand il évoque la petite vie mondaine d'Irkoutsk, les délices du triolisme ou encore les enjeux diplomatiques de l'ambassade de France.
Par ailleurs, là où la critique évoque une véritable oeuvre littéraire, je n'ai vu qu'un texte au style ampoulé, d'une préciosité parfois ridicule. Ainsi, des écrivains ont des « barbes fluviales », « deux verres s'affichaient en état d'inachèvement » et les « corps gourmets aiment à se délicater ».
Les beautés du lac Baïkal, que l'on dit inoubliables, ont parfois un goût amer.
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