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Critique de liervache


Le « Kompromat » permet aux autorités russes de tuer, non pas l'être humain, mais sa dignité. Yoann Barbereau en a fait les frais en 2015, alors qu'il dirigeait l'Alliance française d'Irkoutsk. Accusé de pédophilie, il tombe sous le coup de l'article 132 du code pénal russe, et se trouve brutalement arrêté, torturé, emprisonné. À chaque fois qu'il s'approche de la sortie, il se retrouve à nouveau englué dans la toile savamment tissée autour de lui. Face à tant d'absurdité et d'acharnement, on en viendrait presque à oublier qu'il ne s'agit pas d'une fiction.
Les premières pages du récit ne me semblaient pas très fluides, entrecoupées d'espaces et de citations. Puis j'ai été happée, appréciant les descriptions de la Russie que Yoann Barbereau a dû quitter malgré lui, intéressée par ses références, et fascinée par son calvaire terrifiant.
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