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Critique de bran_601


Les Seigneurs Sorcyers se sont échappés de l'espace dimensionnelle où ils étaient retenus prisonnier.
Au-delà des Monts Noirépine, des chamans ont répondu à l'appel de ces derniers et unissent les tribus occidentales en prévision de l'invasion des riches terres de l'est.
À l'Est les quatre collèges de magie n'arrivent pas à s'entendre entre eux mais également avec la noblesse dirigeante, il en ressort une incapacité à mobiliser une force suffisante pour repousser les hordes Ouestiennes.
Le dernier espoir du monde civilisé repose en Aube Mort, un sort de destruction massive crée il y a plusieurs siècles par un mage dont on a perdu la trace et l'essentiel de ses travaux. Accompagnés par Denser, Mage du collège de Xetesk, les ravens auront la mission de retrouver les éléments leur permettant de reconstituer le sort d'Aubemort.
Toutefois, une utilisation imparfaite de ce sort peut entraîner la destruction du monde...

Aubemort est la première oeuvre de James Barclay et malheureusement cela se traduit par un style d'écriture en perpétuel recherche d'une identité propre.
Le rythme narratif est également très chaotique en début de Roman, il en ressort pas mal de confusion et d'incompréhension.
De ce fait, le premier tiers du roman est long, laborieux voire même par moments ennuyeux et ce malgré un enchaînement incroyable d'événements, d'actions et de morts violentes, le tout devenant finalement quasi indigeste.
Bien que Barclay s'essaie à les rendre les plus réalistes possible, les personnages principaux sont sur bien des aspects assez caricaturaux et très stéréotypée façon "jeux de rôle" avec des notamment des répliques qui manquent sincèrement de naturel .
Pour autant, après avoir posé les conditions de son récit (très maladroitement), par la suite l'auteur parvient à retrouver l'intérêt de ses lecteurs en donnant plus de lisibilité à son entreprise et plus de sincérité dans le développement des personnages et le traitement de son intrigue.

Les personnages nous deviennent plus sympathiques et plus complexes à mesure que les enjeux se précisent.
On ressent véritablement une évolution constante dans le style narratif, l'auteur se perfectionnant au fil des pages, cela se traduit par un plaisir de lecture accru et donc un intérêt croissant pour l'objet de la quête (la découverte du sort Aubemort sur qui repose la survie des peuples menacés par l'invasion des Ouestiens) ainsi que pour le sort des Ravens, devenant finalement beaucoup plus attachants.
Le dernier tiers du roman est beaucoup plus abouti avec un final spectaculaire, palpitant, avec une scène de bataille que l'on pourrait qualifier de Gemmellienne.

L'auteur aura donc accouché d'une oeuvre imparfaite et maladroite mais aura à savoir trouver les ficelles pour faire évoluer en qualité son récit et finalement réussir à conquérir son lectorat.
Les deux derniers tiers d'Aubemort sont en tout point satisfaisant et nous laissent sur un cliffhanger qui finalement nous pousse indubitablement à vouloir dévorer la suite des aventures des Ravens.
Dans cette idée le tome 2 "Noir zénith" est une suite directe à Aubemort.
Le cycle Ravens dans son ensemble est une vraie réussite Fantasy et ce bien que les cent premières pages de ce premier volume constituent en soi une maladroite entrée en matière.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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