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Citations sur Une épiphanie (14)

Nous serons ce bois flotté
Bientôt cet ambre
Que porteront
Nos enfants apaisés
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Chaque jour devrait commencer ainsi
Lire ces mots
Qui tissent notre peau

Comme un café entre les mains
Nous élargit les veines
Les syllabes alors
Viennent battre à nos lèvres
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L'éclat du sel ne quitte plus tes yeux
Et un miroir épaissit ta pensée
Comme un long fleuve aux bords éteints
Tu existes toujours dans la langue perdue
Celle qui gît au plus profond de la mémoire
Dans les mers inconscientes
Là où chaque signe veut renaître en mourant

Le langage est une éponge qu'on presse en pleurant
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La beauté d’une rose
Éclôt sous ta paupière
Comme une joie qui se répand
Sous un vitrail humide
Et il faut alors dresser une stèle
Sur la montagne la plus chauve
Où le poète ce très haut parleur
Pourra offrir ses paumes vacantes
Au vent et capter la rosée
Si celle-ci se veut docile
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Tout réside dans l’angle mort d’un mot
En ce point très précis
Où la couleur est privée de lumière

Alors tu recomposes ma façon
De regarder le monde
Les lignes changent
L’espace s’ouvre
Tel un chariot en flammes
Et les parfums pèsent d’un poids nouveau
Quadrillant l’air de leur géométrie d’argent
Tout est neuf tout est vagabond
On dirait que le soleil tremble
Comme s’il voulait nous montrer
Sa face de monnaie
Pour remercier le sort
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L'attente est cet élastique qui se refuse
À la rupture
Qui renonce au sommeil
L'attente est ce geste recommencé
Le pas qui nous maintient
Dans des sables d'argent
Et l'attente est ce mot
Que nos doigts s'interdisent
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Un silence d’oiseau
Pèse sur la campagne
La nuit fut sans histoire
Sans avenir
Ta bouche se replie
Refuse la rosée

Tu es debout sur ton passé
Pesant comme une enclume
Et tu martèles ta colère
La flèche
Va atteindre ton cœur
Tu ne sentiras rien
Car tu ne sens plus rien depuis longtemps

Pourquoi donc continuer à écrire
Puisque tes mots ont un caractère de plomb ?
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Car tout prend fin dans l’odeur de ta peau
Dans nos mains qui ne connaissent nulle loi
Et qui désobéissent au silence
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Comment écrire quand les doigts vous brûlent
Comme un champ de blé
Qu’aucune eau ne saurait éteindre ?
Comment respirer
L’air que chaque mot enflamme
Quand nos poumons sont de flanelle ?
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Ton rire alors
Lézarde l’argile du soir
Et sa musique est un enfant
Oiseau crevant l’azur
Qui nous surprend
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