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Critique de Diasphine


Totalement d'accord avec Nanou2008 :
Le début est vraiment bien fait avec la déliquescence progressive mais finalement très rapide, non seulement des villes, mais aussi en fin de compte de tout le monde moderne. Ne subsiste à la fin que le village "originel" qui a conservé un certain mode de vie archaïque, et ce n'est pas pour rien que c'est le village natal du héros

Mais, à l'arrivée, c'est un roman aux idées très réactionnaires (attention, il y a quelques spoilers dans les mots qui suivent) :
- L'origine de la tragédie reste mystérieuse, mais ressemble beaucoup à une intervention divine.
- Je ne sais trop quel sens on peut donner à "la maladie des vierges", mais au moins permet-elle d'être certain que Blanche est encore "pure" HA ha ! Pratique...
- Et surtout la misogynie et la vision très traditionnelle du rôle et de la place de la femme dans la société :
Le personnage de Blanche : écervelée, qui se laisse prendre au jeu de l'argent et de la célébrité (alors que son ami, bien sûr, garde la tête froide). Et les autres personnages féminins sont tous du même acabit.

A la fin, Comme par hasard, il reste plus de femmes que d'hommes, ce qui favorise la polygamie masculine, le contraire n'était pas du tout envisageable semble-t-il.
Et malgré cette majorité écrasante de femmes, on en arrive à une société totalement patriarcale où la femme est soumise et se contente d'accomplir, docile, sa mission : reproduire l'espèce !
C'est cette image finale de ce nouveau monde "idéal" (parce qu'il est bien présenté comme ça) que le roman pèche le plus et agace.
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