AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de AnnaDulac


Sous le pseudonyme de James Barnaby, Edouard Brasey s'est lancé dans l'aventure du thriller psychologique.
Dans une note, il se dit inspiré par des réflexions sur le corps féminin dans l'art antique et des mythes tels que celui de Pygmalion et Galatée. Toutefois, loin d'évoquer une statue qui prend vie grâce à l'amour insufflé par le sculpteur, son polar prend un tour inverse, infiniment tragique et morbide, puisque des femmes précaires qui participent à un groupe de parole, sont enlevées, dépecées, découpées, perfusées de préparations réservées aux embaumeurs et thanatopracteurs, pour être transformées en bustes de déesses grecques et exposées dans des lieux symboliques de Paris.
L'inspectrice stagiaire grecque Eleni Kokino, marquée par un viol subi au Parthénon, enquête à vélo dans Paris. Et c'est bien le seul intérêt trouvé à ce polar de facture très classique que ces quelques incursions rue Mouffetard ou au Palais-Royal qui permettent au lecteur nauséeux de respirer un peu.


Commenter  J’apprécie          00







{* *}