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Critique de palamede


Triste constat pour Tony : Veronica lui a préféré son brillant copain Adrian. Vengeance, lui susurre une petite voix intérieure. Une lettre vraiment pas gentille est envoyée aux traîtres. Le temps passe, Tony apprend qu'Adrian s'est suicidé. Y a-t-il un rapport avec son courrier, Adrian a-t-il exercé son libre arbitre auquel il tenait tant ou est-ce la faute de Veronica ?

Les souvenirs remontent. Tony se souvient de Veronica, une fille intelligente et sûre d'elle qui le mettait mal à l'aise, du moins c'est ce qu'il ressentait au moment de leur séparation. Avant la jalousie de la savoir avec Adrian. Avant la mort d'Adrian. Avant que la mère de Veronica lui lègue, bizarrement, le journal intime d'Adrian.

Avec cette histoire pénétrante qui tient en peu de pages, Julian Barnes traite de la mémoire, du danger du passé quand il resurgit dans une vie que l'on croyait réglée, entraînant des remises en cause et des remords pour des actes longuement occultés. Voilà un beau sujet, abordé avec ironie, cynisme et brio, qui a valu à son auteur le Man Booker Prize.
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