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Critique de Noctenbule


Julian Barnes dans son roman traduit par Une fille, qui danse décide de nous raconter la vie de Tony Webster, la soixantaine qui décide de faire un point sur sa vie et sur les souvenirs. Une retour en arrière qui se fait suite à la réception d'un courrier lui donnant la possibilité de lire le journal intime d'un de ces amis, Adrian, qui s'est suicidé. Mais repartir dans les méandres de la mémoire peu tout changer.

Le titre peut surprendre un peu surtout à la suite de la lecture du roman. L'auteur, Julian Barnes souhaitait qu'il se nomme "Trouble", mais l'éditeur a préféré un titre plus accrocheur, même si selon moi, il correspond plus à l'histoire proposée. En effet, car on part dans les troubles du narrateur, Tony Webster, qui veut se perd dans les imperfections de la mémoire humaine. Il se souvient dans sa jeunesse les échanges qu'ils pouvaient avoir avec ces amis sur la mémoire de l'histoire, du passé, comment l'écrit-on et qu'est-ce que ce qui c'est passé vraiment. le souvenir de chacun est différent, existe t'il vraiment une vraie réalité du passé?

Il plonge un regard un regard introspectif sur son passé suite à la réception d'une lettre d'un notaire. Il se remémore les moments avec ces amis Tony, Alex, Colin un poil arrogant et ce fameux Adrian à l'esprit si brillant que tous enviaient. Puis à la fac, il rencontra Véronica qui n'aimait pas la danse qui elle aussi tomba sous le charme d'Adrian. Mais à 22 ans, il décida de mettre fin à ces jours en laissant derrière lui un texte expliquant son choix. En effet, 40 ans après sa disparition, Sara, la mère de Véronica lui lègue son journal intime. Victoria ne veut pas lui remettre, elle lui donne juste quelques morceaux. Il souhaite savoir pourquoi et rentre en contact avec elle, toutefois ce n'est plus vraiment la même femme. Ces échanges perturbent son équilibre mental ainsi la culpabilité et le remord l'assaillent.

Bien entendu, il ne trouvera pas les réponses à ces questions et le lecteur non plus d'ailleurs. Je vous avoue que j'attendais la fin pour tout comprendre, comme une sorte de révélation que je n'ai pas trouvé. Je relis les dernières pages et rien ne se révèle à moi. Qu'aurais-je du comprendre au final sur son passé? La frustration de lecture est forte car l'écriture est belle et fluide. le livre se dévore avec rapidité et la chute est rude. L'impression de stupidité m'envahit car j'aurais raté quelque chose d'évident. Toutefois, l'envie de découvrir Julian Barnes est bien réel en espérant être moins frustré lors d'une prochaine rencontre.
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