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Critique de cat58


Pour qui a déjà lu les deux précédents romans de Céline Barré « Quel Pétrin ! » et « Péril Au Fournil ! » , vous serez ravi de retrouver les Farfelus sympathiques, quelques-uns en tout cas, dans ce nouveau roman qui se déroule toujours à Tresville puis sur les routes de France direction le sud et qui porte le titre suivant « le Vieux Qui Voulait Tuer le Président ».
Le vieux en question, c'est Théodore de la Morne, 71 ans, aristocrate fauché, désespéré, dont l'unique richesse est sa particule, et son souhait le plus cher, outre le fait de retrouver un jour sa moitié, est de tuer « l'ordure » responsable de ses maux, à savoir le président de République, Francis Ollanzi qui vient de se faire réélire par le peuple de France. C'est à Marseille où vit son frère jumeau Théophile qu'il commettra le meurtre, à l'occasion de l'inauguration du musée du coquillage. Voilà un projet abracadabrantesque comme dirait Killiam mais seul et en piteux état, l'opération semble difficile et le vieil aristo doit trouver des partenaires, un flingue et un camping car pour se rendre dans le sud.

Nous voilà de retour à Tresville-sur-Mer et la saga continue! On ne retrouve pas tout le monde mais trois d'entre eux, trois hommes, le vieil aristo, Gérard le commerçant, seul, lui aussi, depuis que son épouse Martine est partie avec un lord anglais, son amour de jeunesse. Puis le benjamin, le jeune Killiam, seul depuis la mort de son grand-père. C'est un drôle de trio qui s'embarque dans un camping car pour déglinguer le président de France, trois âmes esseulées. Les dialogues sont toujours aussi drôles, les situations loufoques comme dans les deux précédents romans, un président de France dont l'ex vient d'être kidnappée, des parallèles avec des personnages politiques français vu d'une façon haute en couleur mais aussi avec l'actualité politique passée. La France est en pleine réforme du collège et les enseignants grondent et manifestent pour la dignité de l'école de la république et pendant ce temps, le président réélu joue aux Pomékons comme la France entière d'ailleurs.

Puis à la moitié du récit, l'histoire prend soudain une autre tournure, suite aux révélations d'Artus le fils unique de Théodore. L'humour est toujours au rendez-vous certes mais une ombre vient obscurcir le tableau, finie le temps de l'insouciance, nos Farfelus sont confrontés aux vraies vacheries de la vie, celles dont on ne se relève jamais. C'est inattendu, je n'ai rien vu venir et c'est très bien ficelé. Je découvre une autre facette de Céline Barré qui aborde un sujet grave qui touche même nos chers Farfelus. Comme quoi personne n'est épargné par la vie. Je conseille car j'aime beaucoup Céline Barré, que je ne cesse d'appeler Cécile… Je la remercie de m'avoir fait confiance, une fois de plus en me confiant un exemplaire de son vieux qui voulait tuer le président !
Lien : https://chroniquesaigues.com..
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