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Critique de jmb33320


Julien Maillard, critique littéraire respecté et même craint pour ses enquêtes sans concessions, reçoit un billet anonyme au sujet de Victor Marlioz, un écrivain sulfureux mais reconnu à la fois par la critique et par le public. le texte du message suggère que Marlioz est responsable de la mort de sa fille Alexia, qui s'est suicidée quelques temps avant.
Marlioz n'écrit pas à proprement parler de l'autofiction. Mais ses difficultés familiales et personnelles ont toujours été intégrées à ses romans, dans lequel il se donne volontiers le mauvais rôle. Marlioz est un manipulateur, son égoïsme est extrême et il est aussi parfaitement capable de menacer quiconque se trouve en travers de son chemin.
Le critique et l'écrivain vont se rencontrer plusieurs jours de suite dans le cadre d'un palace de la Riviera italienne, au motif de la publication d'un grand entretien concernant l'oeuvre de Marlioz dans le journal pour lequel écrit Maillard. Gravitent également autour d'eux Giuliana Viamonte, la femme de Marlioz - et mère d'Alexia – et son éditeur, Richard Durban.
Une forme de vérité pourra-t-elle voir le jour en dépit des manipulations de Marlioz et de son entourage ? C'est toute la question de ce roman au ton sec et concentré.
Je ne l'ai pas lu comme une fiction « à clé » puisque Jean-Luc Barré, notamment auteur d'une remarquable biographie de François Mauriac en deux volumes, est ici strictement romancier. Pourtant ce n'est pas non plus un ouvrage trop austère : des pages assez savoureuses sur le petit monde de l'édition rompent l'affrontement un peu étouffant entre les deux hommes.
Je remercie les éditions Grasset et NetGalley d'avoir mis à ma disposition ce roman de rentrée.
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