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Critique de AnitaMillot


Je tiens à remercier Masse Critique Babelio ainsi que Joelle Losfeld Éditions de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première !

Elle s'appelle Ojinjintka (Rose en dialecte indien lakota) mais son père adoptif – Thomas McNulty (un irlandais de souche) qui ne parvenait pas à prononcer son prénom, lui a donné celui de sa cousine morte, Winona. Elle est la narratrice de sa propre histoire, vit à Paris (dans le Tennessee) avec ses deux pères adoptifs (John Cole est l'ami de Thomas McNulty) Ils vivent dans la ferme de Lige Magan et leurs « compagnons d'infortune » sont des noirs affranchis (Rosalie et son frère Tennyson Bourguereau)

La guerre de Sécession est terminée depuis peu, nous sommes dans les années 1870 … Winona est indienne, ce qui veut dire – aux yeux des blancs – qu'elle a encore moins de valeur que d'anciens esclaves ! Elle doit avoir dix-sept ans environ (Winona ne connait pas sa date de naissance) et Jas Jonbsky commence à lui faire une cour assidue ! John Cole n'est pas très emballé par leur prochain mariage, déplorant l'ignorance crasse du jeune homme, face à la supériorité intellectuelle de sa fille de coeur (qui a été éduquée sérieusement – et travaille pour un avocat … ) Toutefois, un drame survenu peu de temps avant la cérémonie viendra anéantir les projets de Winona et bouleverser à jamais son existence …

Sebastian Barry poursuit son récit, après un premier opus intitulé : « Un jour sans fin », nous offrant une intrigue à la fois poétique et cruelle, mettant à nu les souffrances profondes des victimes de la xenophobie et de l'homophobie, stigmatisation condamnable depuis la nuit des temps ! … Une analyse sans concession sur les préjugés raciaux et sociaux, un joli roman aussi touchant que révoltant, débordant d'humanité !
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