Je ne pourrais jamais me passer de toi parce que tu es à moi. Tu es ce qui coule dans mes veines, ma putain de dopamine. Tu es tout !
-Daniel-
Je ne me sentais pas coupable. Je ne me sentirai jamais fautive en ce qui concernait Dani. Et Reed ne m’en tiendrait jamais rigueur. Ash non plus. Ils m’aimaient et acceptaient tout ce qui me constituait. J’étais multiple. Et chacun de ces hommes composait l’une de mes faces. De la plus lumineuse à la plus sombre. De la plus belle à la plus repoussante.
-Lani-
Dani était peut-être ma plus grande faiblesse, mais Reed était et serait toujours mon souffle de vie. Ma force, mon courage. Ma renaissance. Ma reconstruction.
-Lani-
Il comblait quelque chose. Quelque chose qui avait toujours été à lui, même s’il l’ignorait, même si c’était mieux ainsi. À ses lèvres, je me désaltérais. Contre sa langue, je me colmatais. Et dans un même temps, il fracturait tout. Ça se fissurait, se brisait, se recollait. À sa peau je m’épinglais. J’étais le papillon et lui, la pointe qui me clouait à jamais à une toile d’exposition. Il me disséquait, flirtait avec mon âme, s’emparait de mes coins les plus sombres pour les gaver de sa perversion.
-Lani-
Peu m’importait qu’elle ne m’aime pas autant que je l’aimais. Peu m’importait que Cleo soit morte et ait emporté une partie de Lani dans la tombe. J’avais cette femme gravée à l’intérieur de mon crâne. Derrière mes paupières. Ma folie. Ma putain de folie.
-Daniel-
On avait tous un truc qui clochait en nous. Pour Dani et moi, même pour Reed, ça avait toujours été notre obsession pour Lani. On ne pouvait pas s’en défaire. On n’essayait même pas. Parce que c’était une pièce du puzzle qui nous constituait. Une part de nous impossible à retirer.
-Maverick-
Elle m’offrait le traitement de silence que je détestais par-dessus tout. J’aurais préféré qu’elle me hurle dessus ou qu’elle continue de me fracasser la gueule. Au moins, j’aurais senti sa colère et son attention. Mais elle ne me donnait rien.
-Daniel-
Reed était mon roc. Quand rien n’allait, il restait. Il demeurait. Dans les moments où j’avais été la plus misérable, il s’était tenu avec moi, pour moi. Et à chaque fois que je l’avais appelé, il était venu. Il ne me ferait jamais défaut. Cette vérité était notre ancre. Notre lien le plus inébranlable.
-Lani-
Dani était le caprice d’une petite fille. Il était ma némésis, ma boîte de Pandore. Le roi de mon enfer. Et je dansais avec lui avec plaisir, même si notre chemin était pavé de lames aussi tranchantes que le besoin qu’on avait l’un de l’autre.
-Lani-
Je savais que je pouvais me laisser aller avec eux, que je pouvais tout donner, sans rien craindre. Nous avions bâti cette confiance au fil des années. Je n’éprouvais aucune honte à être ainsi avec eux. À être libre dans ma sexualité, dans mes désirs et besoins.
-Lani-