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Critique de frandj
Furetant dans ma médiathèque préférée, je suis tombé sur ce livre signé Cesare Battisti, qui fut membre d'un groupe activiste (pour ne pas dire terroriste) d'extrême-gauche. Je me suis alors souvenu de la vive polémique qui avait éclaté en France lorsque l'Italie avait demandé et obtenu son extradition. Mais je ne me souvenais pas de la suite des événements.
Dans la première partie du livre, Cesare Battisiti raconte en détails la bataille qu'il a perdue devant les instances judiciaires françaises. Il explique que, par solidarité avec d'autres militants italiens (encore plus compromis que lui), réfugiés aussi en France, il n'avait pas voulu proclamer son innocence. Par contre, il dénonce inlassablement les pratiques policières et judiciaires en Italie, notamment l'exploitation des « repentis » qui obtiennent un allègement de peine en "chargeant" d'autres accusés. Quoiqu'ardu, le débat est loin d'être inintéressant. Il est bien éclairé par Bernard-Henri Lévy (préfacier) et par Fred Vargas qui s'est démenée pour défendre Battisti.
La seconde partie du livre, dans laquelle Battisti fait mine de ne plus être le narrateur, ressemble à une fiction. Elle semble transcrire d'une manière déguisée la cavale de l'auteur qui, fuyant encore l'Italie, est parvenu à s'exiler en Amérique du Sud en 2004. Je n'ai pas apprécié cette formule de narration.
J'ai achevé ce livre en étant convaincu de l'innocence de l'auteur, mais sans savoir comment s'était terminée cette saga. Je suis allé sur wikipedia pour m'informer à ce sujet. J'ai ainsi appris que, en 2019, Battisti a été arrêté en Bolivie et qu'il purge en Italie une peine de prison à perpétuité. Ce n'est pas tout: il a reconnu sa responsabilité dans les quatre assassinats qui lui étaient reprochés ! Faut-il croire à la véracité de cet aveu tardif (et inutile) ? Comment le savoir ? En tout cas, remettre en prison une personne pour des méfaits vieux de 40 ans, ça me parait très dur, même s'il est avéré qu'il a été un vrai criminel.
Dans la première partie du livre, Cesare Battisiti raconte en détails la bataille qu'il a perdue devant les instances judiciaires françaises. Il explique que, par solidarité avec d'autres militants italiens (encore plus compromis que lui), réfugiés aussi en France, il n'avait pas voulu proclamer son innocence. Par contre, il dénonce inlassablement les pratiques policières et judiciaires en Italie, notamment l'exploitation des « repentis » qui obtiennent un allègement de peine en "chargeant" d'autres accusés. Quoiqu'ardu, le débat est loin d'être inintéressant. Il est bien éclairé par Bernard-Henri Lévy (préfacier) et par Fred Vargas qui s'est démenée pour défendre Battisti.
La seconde partie du livre, dans laquelle Battisti fait mine de ne plus être le narrateur, ressemble à une fiction. Elle semble transcrire d'une manière déguisée la cavale de l'auteur qui, fuyant encore l'Italie, est parvenu à s'exiler en Amérique du Sud en 2004. Je n'ai pas apprécié cette formule de narration.
J'ai achevé ce livre en étant convaincu de l'innocence de l'auteur, mais sans savoir comment s'était terminée cette saga. Je suis allé sur wikipedia pour m'informer à ce sujet. J'ai ainsi appris que, en 2019, Battisti a été arrêté en Bolivie et qu'il purge en Italie une peine de prison à perpétuité. Ce n'est pas tout: il a reconnu sa responsabilité dans les quatre assassinats qui lui étaient reprochés ! Faut-il croire à la véracité de cet aveu tardif (et inutile) ? Comment le savoir ? En tout cas, remettre en prison une personne pour des méfaits vieux de 40 ans, ça me parait très dur, même s'il est avéré qu'il a été un vrai criminel.
