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Critique de Ladilae


Tout commence en Europe, en 2016. Quatre personnes sont retenues en otage, certaines depuis cinq ans, dans une Espagne en guerre. Alors qu'elles n'y croyaient plus, elles sont sauvées par Nathan Lammockson, un multimilliardaire. Lily, Gary, Helen et Piers découvrent un monde changé. La technologie de pointe s'est développée et surtout il pleut tout le temps. Personne ne semble dérangé par ces trombes d'eau qui tombe du ciel. Jusqu'au jour où, six jours après leur sauvetage, Londres et Sydney sont inondées et disparaissent. Bientôt les côtes des pays disparaissent, recouvertes par une mer dont le niveau ne cesse d'augmenter. Tout le monde attend que les choses se calment mais inlassablement, invariablement, l'eau monte et recouvre la terre.Déluge est un roman sans pitié, qui se déroule sur quarante ans, quatre générations et tous les six continents. L'histoire est, somme toute, assez simple : l'humanité face à son extinction. Stephen Baxter plonge les hommes dans une situation impossible : celle de voir leur habitat disparaître en quelques décénnies. On les voit tenter de survivre, de trouver d'un moyens de faire face à cette montée des eux. Et cela va jusqu'à l'impensable. Ce n'est pas la version hollydienne d'une catastrophe interplanétaire à la 2012. Là, les gens meurent, n'hésitent pas à sacrifier leurs congénères pour avoir un mince espoir de survivre. L'eau n'est pas fluide, pure et limpide. Elle est grise, crasseuse, poluée par des mares de produits chimiques, de pétrole, recouverte d'un mélange d'ordures et de cadavres, dégageant une odeur de pourriture et d'égoûts. Ce livre, c'est l'être humain réduit à l'état d'animal impuissant à empêcher sa propre disparition.Sur le niveau du style, le rythme du récit est assez inégal. Certains passages, comme l'inondation de Londres, nous submergent, nous entraînent sans qu'on ne puisse s'arrêter pour respirer. D'autres sont plus longs, plus lents. Quant aux personnages, j'ai été surprise de me rendre compte que je m'étais attachée à eux sans m'en rendre compte. En fin de compte, le livre m'a bien plu, même si il y a eu des hauts et des bas. Il faut juste avoir un moral d'acier pour le lire.
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