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Critique de AlbertYakou



Hervé Bazin est un écrivain du 20ème injustement oublié. Pas tant que ça, me direz-vous, il y a Vipère au poing et ses deux adaptations cinématographiques avec Alice Sapritch et Catherine Frot. Certes. le premier et le plus connu de ses romans. Mais peu connaissent ses autres romans et c'est un auteur dont on parle peu pour ne pas dire jamais.

Il a les qualités habituelles des écrivains de cette époque : une écriture solide, un vocabulaire riche, une syntaxe bien ordonnée, une grammaire impeccable. On peut s'y fier, c'est une valeur sûre.

L'huile sur le feu est un roman qui remet sur le métier certaines des obsessions (ou souffrances) de l'auteur. La mère mauvaise (dont l'archétype est Folcoche) en la personne de la mère de l'héroïne. Car l'héroïne est une adolescente, coincée entre ses parents qui se déchirent. Violemment pour la mère, sournoisement pour le père. Cette pauvre petite aime ses deux parents et ne veut pas choisir, bien qu'elle penche vers son père (faut dire que la mère paraît parfois un monstre d'égoïsme et d'insensibilité). Son père qui l'aime, mais qui… allons bon, voilà que j'allais vous raconter cette tragique histoire (car elle est tragique).

Des longueurs et des répétitions, ici et là, qui étirent la trame narrative plus que de raison sans la diversifier suffisamment. Un défaut qui empêche ce roman d'être excellent. Mais il a de réelles qualités. Psychologiquement, c'est assez fin.

Oui, ce Bazin, c'est un bon romancier. Y a pas de doute.

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