AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le temps de l'insoumise (25)

Le vieux avait l’œil.
Toujours sur le qui-vive, elle se cachait quand elle l’entendait, car les injures pleuvaient, autant que les coups de pied et les coups de poing. Pour les éviter, elle avait appris à ruser. Elle s’enlaidissait. Si un insecte la piquait, elle se grattait jusqu’au sang pour paraître encore plus hideuse. Vêtue de braies raidies par la crasse et d’une chemise poisseuse, elle tenait les regards à distance. Tant qu’elle n’aurait rien d’une fille et serait affreuse, ces hommes en mal de femmes la laisseraient en paix.
Commenter  J’apprécie          10
À tout prendre, elle préférait les sensations que Béranger faisait naître en elle quand il la touchait. Cela, c’était l’amour de la peau, un amour facile à supporter. Il suffisait de fermer les yeux et de se laisser emporter.
Commenter  J’apprécie          00
— La blondeur n’est pas une tare, petite. Elle est chantée par les poètes.
— Maître, vous vous trompez. Les belles femmes sont brunes, le vieux disait toujours…
Commenter  J’apprécie          00
Rien de tel pour commencer la journée. Des gaufres, du miel ou de la confiture, et on retrouve la joie de vivre !
Commenter  J’apprécie          00
Le Grumelard, il est pas très beau, mais il a du bien. Si tu sais y faire, avec l’argent que tu rapporterais, on pourrait prendre une servante. Ces filles de la campagne, elles sont pas bien malignes, mais certaines sont vaillantes et obéissantes.
Commenter  J’apprécie          00
Elle venait d’avoir seize ans. Sa féminité s’épanouissait et la poussait à écouter son corps dont elle appréciait la douceur et les rondeurs. Le soir, lasse de le comprimer dans des pièces de drap rêche, elle se rendait à la fontaine pour le délasser.
L’odeur de la cervoise et du petit lait l’entouraient de remugles déplaisants qui collaient à sa peau à cause de la sueur, et elle peinait à s’en débarrasser. S’asseoir dans l’eau fraîche et laisser le bien-être la pénétrer, la faisait gémir de bonheur, aussi attendait-elle que la nuit fût tout à fait noire pour prendre un bain.
Commenter  J’apprécie          00
Il aimait parler des graines, bonnes et mauvaises, qu’il faut absolument séparer. C’était son devoir : séparer les graines et ne dire des messes que pour ceux qui payaient.
Commenter  J’apprécie          00
Pour la première fois de sa vie, elle avait des amis, des êtres qui dépendaient d’elle et qu’elle devait protéger. Les deux levrauts avaient rejoint l’alouette et la colombe dans son cœur, elle leur parlait et caressait la douceur de leurs longues oreilles.
Commenter  J’apprécie          00
Il la prenait sur ses genoux et l’appelait « Mon trésor », il pétrissait ses seins et caressait ses cuisses. La grosse vache mugissait et se faisait câline pour avoir le droit de boire dans son gobelet ou de finir ses restes.
Commenter  J’apprécie          00
Les Anglais ne commandaient pas aux éléments, mais, depuis leur venue, tout allait de mal en pis. Les récoltes se raréfiaient et la disette lançait sur les routes des miséreux qui n’avaient pas de quoi payer.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (34) Voir plus



    Quiz Voir plus

    10 questions et "1 kilo de culture générale" à gagner !

    Quel est le nom du premier chef qui a réussi à fédérer le peuple gaulois ?

    Orgétorix
    Astérix
    Vercingétorix
    Celtill

    10 questions
    4005 lecteurs ont répondu
    Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}