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EAN : 9782824611327
352 pages
City Editions (03/01/2018)
4.5/5   16 notes
Résumé :
Périgord XIVe siècle.
Dans une Aquitaine divisée par la guerre qui oppose la France et l'Angleterre, la jeune Ysolda n'a connu que la brutalité de son père, un homme sans cœur qui n'hésite pas à prostituer ses filles et à les battre lorsqu'elles se montrent rebelles.

Alors que l'épidémie de Peste Noire ravage le pays, Ysolda refuse sa misérable condition et s'enfuit. Inculte, la jeune femme est terrorisée par les légendes, les monstres et les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je découvre avec ce second roman de Jacquie Béal son style, sa manière de raconter L Histoire avec un grand H et de transporter le lecteur dans un temps ancien. le style d'écriture est fluide, sans lourdeurs, juste ce qu'il faut de descriptions, elle a employé des termes du vieux Français usités dans cette région d'Aquitaine au quatorzième siècle, cela donne encore plus de réalité à l'écrit, Un glossaire nous expliquant chaque terme est présent à la fin du livre. J'ai vécu pendant plus de trois-cent cinquante pages dans le Périgord ou en Aquitaine, dans une période tumultueuse entre les Anglais et les Français, avec des artisans libraires, qui avaient la tâche de recopier les textes.
Dans ce contexte, j'ai fait la connaissance de Ysolda, une jeune fille que l'on verra grandir sur quelques années. Elle est la seconde fille d'un tenancier, soûl à longueur de temps, qui bat sa femme et dont la fille aînée fait profiter de ses atouts pour faire gagner de l'argent à son père. Ysolda se fait toute petite, se cache, pour ne pas avoir à subir les coups de son père. La peste sévit et ravage la famille de Ysolda, elle prend la fuite et de rencontres diverses et variées va se retrouver prise sous la coupe d'un libraire à Bragerac (Bergerac). Elle sait dessiner, elle est fascinée par la forme des lettres, elle apprend à fabriquer de la couleur, à les mélanger entre elles, et à en embellir ses oiseaux et fleurs qu'elle dessine.
La vie de la jeune fille va être semée de nombreuses embûches, à chaque fois elle se relèvera encore plus forte et plus déterminée. Tout en restant le plus discrète possible, elle n'aura de cesse de persévérer dans son apprentissage de l'enluminure et du beau travail. Côté coeur, elle vivra d'illusions et de désillusions, sa timidité lui fera garder ses sentiments au secret. Elle rencontrera de belles personnes qui l'aideront, l'encourageront dans la voie qu'elle se trace.
Le roman est composée de trois parties distinctes, la première concerne la jeune de Ysolda chez ses parents, la seconde lorsqu'elle part pour Bragerac chez le premier libraire, et la troisième se passera à Bordéu (Bordeaux) où elle pourra magnifier son art. Cette construction montre les progrès de la jeune femme, suit sa croissance et son cheminement, on la voit se transformer petit à petit dans cette époque où la femme n'a pas de place ailleurs que dans la cuisine. L'auteure a très bien retranscrit les rites de ces temps là, les manières de vivre, la misère et la maladie, les différents habits de ce temps là. Dans sa biographie, j'ai pu lire qu'elle était une amoureuse du langage et de l'Histoire, et cela se ressent à la lecture de ce roman, et c'est vraiment plaisant. Elle met tellement de réalisme que j'ai pu m'imaginer plus d'une fois être aux côtés d'Ysolda et vivre avec elle, regarder ses dessins au-dessus de son épaule.
C'est une lecture prenante, je me suis laissée emporter dès le début dans la vie de Ysolda, je l'ai vue grandir, j'ai souffert avec elle, j'ai admiré son art. Autant la vie de cette époque est bien détaillée, autant l'auteure laisse quelques inconnus planer sur les personnages, on ne sait pas exactement si les révélations de la mère d'Ysolda sont réelles, le final laisse une voie ouverte où il est permis de s'imaginer ce qu'il pourrait se passer. le titre prend tout son sens justement à ce moment là, quand Ysolda se révèlera insoumise et où, enfin, elle va pouvoir se construire sa vie comme elle l'entend. J'ai envie de penser qu'il y aura une suite, mais il me semble avoir lu que Jacquie Béal n'en prévoyait pas.
En tout cas, je suis sous le charme de cette histoire, j'ai aimé cette lecture addictive. Je vais suivre Jacquie Béal de près, et m'intéresser à son premier roman La Dame d'Aquitaine, j'ai très envie de replonger dans son monde.
Je ne peux que vous conseiller ce roman prenant, palpitant, émouvant et vous immerger le temps d'une lecture dans une autre époque.
Un grand merci à Jacquie Béal pour ce très bon moment de lecture qui a su me dépayser et me changer les idées quand j'en avais besoin.
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Il fut un temps où…

la Guerre de Cent Ans sévissait, l'épidémie de Peste Noire décimait la population, la crainte et la superstition dominaient les hommes, l'instruction faisait cruellement défaut. Un temps où les sorcières étaient brûlées vives…

Composé de trois parties, d'une liste de noms de lieux et d'un glossaire fort utiles à la lecture, le roman offre une peinture particulièrement instructive du Périgord médiéval. Nous y suivons Ysolda, depuis son enfance à La Taverne de l'Anguille – lieu de dépravation tenu par ses parents, jusqu'à Bragerac et Bourdéu où elle rencontrera des personnages d'exception. Parsemée d'épreuves, la vie de la jeune fille oscille entre terreur et moments de sérénité. Contrainte de fuir, laissant derrière elle les gens qu'elle aime ou qu'elle a aimés, elle n'a d'autre choix que de s'adapter, de grandir presque malgré elle. Est-ce cela vivre, grandir ? S'agit-il uniquement de fuir cette vie de misère, comme le lui répétait sa mère ?

Très bien écrit, le roman est prenant. Il prend la forme d'un récit initiatique en suivant la trajectoire incertaine d'Ysolda dont les mots, les pensées, la sensibilité, les craintes, les silences et la relation aux autres révèlent une fraîcheur inattendue et émouvante.
Du réalisme, du merveilleux et du fantastique

Si le temps de l'insoumise est un roman réaliste, avec un ancrage des situations et des personnages dans une époque précise, un autre monde se dessine sous la plume de Jacquie Béal. À plusieurs reprises, j'ai eu l'impression de lire un conte. Ce qui n'a pas été – vous l'imaginez bien – pour me déplaire ! L'écriture laisse en effet des blancs que le lecteur peut interpréter et combler à sa guise. La mère d'Ysolda, en lui dévoilant quelques bribes de l'histoire de sa naissance, ouvre une porte vers un imaginaire salvateur. Partagée entre la crainte de l'inconnu et la douceur que lui procurent de précieux objets transmis par sa mère, Ysolda se reconstruit. Recueillie par Nantechilde et Lupa, puis par Floberte et Maître Hennebault – grâce auquel elle découvrira le monde de l'enluminure -, elle réapprend à vivre, quittant peu à peu ses habits de jeune fille fragile et maltraitée, prenant de la distance par rapport à son enfance volée. Dans l'atelier des enlumineurs – père et fils -, si différents soient-ils, la magie opère, jusqu'à guider la jeune femme vers un univers artistique foisonnant. Univers qui ne demandait qu'à émerger. J'ai parfois eu l'agréable sensation, en tant que lectrice, d'être assise aux côtés d'Ysolda, ou bien à la table d'Hermelinde préparant les matériaux, les couleurs, la colle nécessaires au travail des artistes. Dans ces moments-là, on en oublierait presque le contexte historique…
Une suite ?

À la fin du roman, tous les ingrédients sont réunis pour imaginer une suite en cours d'écriture. En effet, le temps de l'insoumise commence tout juste. La renaissance d'Ysolda est simplement esquissée, et l'on pressent que l'avenir qui s'offre à elle l'aidera à s'éloigner du temps cruel où elle vivait chez ses parents, prenant soin de cacher sa beauté et ses formes pour éviter de devoir se plier aux exigences de son père.

Ysolda percera-t-elle le mystère de sa naissance ? Trouvera-t-elle sa place dans un monde dominé presque exclusivement par les hommes ? Réussira-t-elle à vivre pleinement selon ses valeurs, à oeuvrer pour un monde meilleur ? Autant d'interrogations qui restent en suspens.
Pour en avoir le coeur net, j'ai donc posé directement la question à Jacquie Béal.
"Je n'ai pas l'intention d'écrire une suite. Je m'attache à accompagner mes personnages de la fin de leur enfance au début de l'âge adulte, au moment où les événements et les rencontres leur ont permis de grandir et de trouver leur voie. le lecteur a tout loisir pour imaginer une suite. […] J'aime l'inconfort qu'imposent les challenges. Changer d'époque, de milieu social, (la Dame d'Aquitaine appartient à la noblesse du XVIIe siècle)… etc… À chaque fois, c'est une recherche précise et documentée sur les us et coutumes, le langage… Peut-être un jour écrirai-je des sagas, je ne m'interdis rien, bien sûr." (Jacquie Béal, le 4 février 2018)
Lien : http://lecalepindunelectrice..
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Quand un roman vous emporte dans le Périgord du XIVème siècle…
La France et l'Angleterre sont en guerre et l'Aquitaine est divisée. La Peste Noire ravage le pays. Ysolda, une jeune fille fluette et terrorisée par l'environnement malsain qui est le sien, dans la taverne de son père, s'enfuit et est sauvée par un maître libraire. Elle va s'épanouir au contact des encres et des couleurs mais la voracité de Béranger, enfant gâté et pourri, noircit l'avenir qu'elle se fabrique. Un autre homme la sauvera-t-il ?
J'ai plus l'habitude de me promener dans les cours des rois de France ou d'Europe que dans les cours des tavernes et cette différence de cadre m'a séduite car elle m'a permis d'approcher les richesses de la forêt et la vie quotidienne des malheureux de l'époque. Les écorcheurs et les ripailleurs visitant la taverne sont tellement bien croqués qu'ils me sont apparus encore plus répugnants.
Ma lecture s'est éclaircie quand j'ai pu tourner des pages qui me présentaient de façon savante et détaillée quelques secrets des enlumineurs de l'époque. Elle a aussi trouvé toute sa complicité dans la volonté farouche d'une très jeune fille luttant pas à pas pour trouver son chemin de lumière malgré des peurs liées à son ignorance et des terreurs liées à son statut de femme.
L'écriture de la romancière est fluide, dynamique, riche de connaissances d'un monde merveilleux, celui des enluminures. Sous la forme de la romance affichée, le fond recèle des trésors de beaux secrets de fabrication : colle à base d'arêtes de poissons, couleurs préparées avec chélidoine, noix de galles de chênes, baies de sureau, etc.
Ce livre a eu du succès puisque, initialement publié en grand format, il vient de rejoindre les Editions De l'Ouest en format poche. Je sais que deux autres vont suivre.
Je remercie Jacquie Béal pour l'envoi du roman gagné lors du concours organisé par Joelle Marchal pour l'anniversaire du groupe : Lecteurs-Auteurs : la passion des mots.

Lien : https://www.facebook.com/Les..
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J'ai lu récemment « Le temps de l'insoumise », roman de Jacquie BEAL et j'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et élégante de cette auteure.
Etant férue de romans historiques, la magnifique couverture de ce livre et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.
Jacquie BEAL nous transporte au Moyen Age, en Aquitaine et nous faisons connaissance avec Ysolda et sa famille. L'on ne peut que s'attacher à cette jeune fille, forte et déterminée, qui face à un père brutal et abject, doit se travestir en garçon et cacher sa beauté afin qu'il ne la soumette à la prostitution au sein du commerce qu'il tient avec son épouse et la soeur aînée d'Ysolda...

L'auteure nous conte donc le destin de cette jeune fille, sa fascination pour les êtres mystérieux et les légendes de l'époque mais également le voyage qu'elle devra faire pour trouver la tranquillité et le bonheur à une époque où la condition féminine n'était pas enviable et où certains métiers étaient exclusivement réservés aux hommes....

Jacquie BEAL nous offre un magnifique roman extrêmement bien documenté sur le plan historique mais également sur le monde de l'enluminure et de l'écriture. Elle décrit avec moult détails les us et coutumes, les fléaux et les croyances du Moyen Age ainsi que les paysages du Périgord.

J'ai ADORE ce livre captivant, envoûtant, très bien écrit, que j'ai dévoré en deux soirées, ne pouvant me résoudre à le quitter tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement mais que j'ai refermé avec grands regrets. Pour ma part, je lirai assurément d'autres romans de cette auteure !

Un excellent moment de lecture !

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On fait la rencontre d'Ysolda dès le début du premier chapitre. On a la description de sa famille. On est mis dans le bain directement avec une mère et une soeur qui se prostituent pour le père qui est violent, alcoolique et tellement injuste avec Ysolda.

Ysolda rêve d'une vie meilleure, d'une vie loin de ses brigands qui viennent dans l'auberge de son père, loin de ce père qui bat sa famille, qui ne veut que l'argent sans forcément faire attention à sa famille. La soeur d'Ysolda est « du côté » de son père. On se retrouve dans une famille qui ne partage pas grand-chose, où il n'y a ni amour ni fraternité. En bref, c'est vraiment une famille triste et morne. On prend tout de suite Ysolda sous notre aile de ce fait.

Ysolda fuit après les confessions de sa mère, elle part à la recherche de son identité. J'ai adoré cela ! J'aime beaucoup le côté historique de ce genre de roman mais quand il est doublé d'une quête identitaire, c'est le bonheur pour moi.

On se balade dans le Périgord médiéval qui est dépeint avec beaucoup de détails et de minutie. le livre contient un glossaire, une liste de lieu et de vocabulaire assez sympathique puisqu'il permet de nous guider, nous repérer et de comprendre certains points. C'est vraiment très utile.

Dans ce roman, on mélange les genres et les strates de la société. J'ai adoré ce mélange qui permet d'être plongé dans un univers unique et fantastique ! On est vraiment happé dans un univers dans lequel on se plait d'évoluer.

La culture médiévale est très présente. On voit bien une trame légendaire se dessiner sous nos yeux pour mon plus grand plaisir. Je pensais avoir un roman simplement historique sous les yeux mais non ! Grâce à ce côté légendaire, on se rend rapidement compte que cela ajoute une petite touche de magie qui vient casser les codes de ces romans historiques. C'est vraiment excellent.

L'intrigue est rondement menée, elle ne possède aucune faille et nous permet de suivre une histoire avec engouement et envie. On veut savoir ce qu'il va advenir d'Ysolda, si elle va trouver toutes les réponses à ses questions. En bref, c'est tellement prenant que je n'ai pas su refermer le livre avant d'avoir les mots finaux sous les yeux.

Tout m'a plu dans ce roman, c'est vraiment une excellente découverte ! Grâce à ce roman, je me suis aussi retrouver face à une nouvelle plume très efficace. Elle nous plonge directement dans l'univers de Jacquie Béal avec tant de beauté que l'on en a le souffle coupé.
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Le vieux avait l’œil.
Toujours sur le qui-vive, elle se cachait quand elle l’entendait, car les injures pleuvaient, autant que les coups de pied et les coups de poing. Pour les éviter, elle avait appris à ruser. Elle s’enlaidissait. Si un insecte la piquait, elle se grattait jusqu’au sang pour paraître encore plus hideuse. Vêtue de braies raidies par la crasse et d’une chemise poisseuse, elle tenait les regards à distance. Tant qu’elle n’aurait rien d’une fille et serait affreuse, ces hommes en mal de femmes la laisseraient en paix.
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La licorne était contre son cœur, et, furtivement, Ysolda vérifiait parfois si elle était toujours là. Dans un coin, il y avait un signe, celui de la canne brisée, et cela l’inquiétait.
Pourquoi avait-on dessiné et redessiné cet animal étrange jusqu’à la perfection ? Quelques-uns des fragments avaient été brûlés, d’autres simplement roussis. Pourquoi avoir voulu les faire disparaître ? Certains traits avaient été si parfaitement exécutés qu’Ysolda ne pouvait imaginer que leur auteur eût pu les honnir au point de vouloir les détruire. La recherche de la forme idéale poussée à ce point était plus proche de la démence que de la raison.
Quand elle avait découvert ces ébauches, elle avait compris qu’on les avait rangées avec soin. Leur auteur s’était-il ressaisi au dernier moment ?
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Ils voletaient sous son pinceau, ils ouvraient le bec pour chanter, ils picoraient. Plus une créature était petite et modeste, plus Ysolda la dessinait dans les moindres détails. La table de la pièce commune était encombrée de tous les minuscules morceaux de parchemin qu’elle récupérait dans l’atelier. Pour ne rien perdre du peu d’espace qu’ils offraient, elle dessinait sur leur face et sur leur revers. Ici, une petite fleur de bleuet, aux pétales si fins et contrastés, plus vrais que nature, qu’on s’attendait presque à respirer le parfum qu’elle exhalait. Là, une fleur de genêt au jaune éclatant, ou un coquelicot.
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Elle venait d’avoir seize ans. Sa féminité s’épanouissait et la poussait à écouter son corps dont elle appréciait la douceur et les rondeurs. Le soir, lasse de le comprimer dans des pièces de drap rêche, elle se rendait à la fontaine pour le délasser.
L’odeur de la cervoise et du petit lait l’entouraient de remugles déplaisants qui collaient à sa peau à cause de la sueur, et elle peinait à s’en débarrasser. S’asseoir dans l’eau fraîche et laisser le bien-être la pénétrer, la faisait gémir de bonheur, aussi attendait-elle que la nuit fût tout à fait noire pour prendre un bain.
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Le potier précéda sa femme d'une heure à peine. Il était tombé dans la rue, devant son étal d'écuelles et de cruches. Quand il s'était mis à cracher un sang noir et épais comme de la poix, la Gersande s'était jetée sur lui en braillant. Elle avait arraché sa coiffe avant de s'arracher les cheveux, tout en observant l'effet que provoquait sa douleur sur les passants. Dans la joie ou dans la peine, elle avait toujours aimé se donner en spectacle et avoir un public autour d'elle.
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