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Critique de 1967fleurs


Baptiste Beaulieu est un auteur qui a une belle plume, et sait trouver les mots justes pour nous faire voyager au travers de deux êtres dont la vie s'entrechoque un jour sur le quai de la Gare Montparnasse.

C'est l'histoire de deux solitudes…

« Deux oxymores humains », Eugénie D. est opulente, rêveuse, fantasque, pipelette, Joséphin est plutôt sur la réserve, méfiant, les pieds sur terre, à l'allure longiligne.
Il était arrivé en voiture pour la reconduire à son domicile, mais après leur premier regard, Joséphin c'est le cas de le dire a perdu les pédales ! et Eugénie qui n'en pense pas moins, sans un mot le suit... à pieds.

C'est avec étonnement, qu'ils constatent qu'ils habitent dans le même quartier.

Chacun va épier l'autre ne sachant comment s'y prendre pour faire le premier pas. Ils jouent à cache cache, ne savent comment s'approcher…
Puis, ils vont s'apprivoiser, s'aimer, se livrer au fil des temps. Ils se confient, leurs joies et leurs peines car la mule est bien chargée pour chacun deux. Si différents mais empathiques, avec l'envie de vivre.

L'argile pratiquée par Joséphin est le support de leurs confessions, Eugénie se déverse, et retrouve confiance en son corps si gros. Tel un thérapeute, Joséphin lui donne la réplique, tout en lui dévoilant ses secrets avec parcimonie.

Quel destin leur est-il réservé ?

La balle est dans leur camp ...

Un roman construit étrangement, en forme de conte où je me suis parfois un peu perdue dans les différents styles choisis par l'auteur.
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