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Critique de DonaSwann


Beaucoup d'années ont passé depuis le Mariage de Figaro, et plus encore depuis que le Barbier de Séville a aidé le Comte Almaviva à épouser Rosine. On retrouve les époux Almaviva en grand froid, d'autant plus terrible qu'ils éprouvent toujours de l'affection l'un pour l'autre ; le temps qui a passé les a séparés, comme on dit, le Comte a continué à avoir des fredaines, madame a eu une faiblesse pour le jeune Chérubin dont le fruit, Léon, passe pour le fils cadet du Comte. Après la mort de l'aîné, odieux mais légitime, Almaviva cherche à évincer l'enfant illégitime de sa femme au profit d'un de ses amours illégitimes à lui, la belle Florestine.

Hélas, cette dernière aime justement le pauvre Léon, et un intrigant Bégears, surnommé Tartuffe par Figaro, profite du désarroi de la maisonnée pour s'insinuer dans le coeur de tous.

Comment une comédie aussi poussive, dénuée de l'humour, des numéros et des mots d'esprit en cascade des deux oeuvres précédentes, a-t-elle pu malgré tout m'intéresser ? C'est un mystère. le mélodrame est pénible, c'est dans l'acte V qu'on retrouve une pâle copie de l'incroyable acte III, scène 11 du Barbier de Séville, mais c'est la seule trace des facultés de Beaumarchais à jongler avec une intrigue complexe... or elle ne l'est plus tellement, et il jongle en deux ou trois coups, pas plus.

Cf. note de lecture intégrale sur mon blog.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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