AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de tchouk-tchouk-nougat


Conan fuit une armée dans le désert. Lui et la jeune esclave qui l'accompagne sont à court d'eau, ils sont résignés à la mort quand se dessine devant eux les contours d'une étrange cité.

Je n'ai pas vraiment adhéré à ce tome, qui respire un peu trop la testostérone. Au niveau de l'histoire, c'est le néant, il n'y a rien. Conan découvre une cité dans le désert, elle est occupé par un démon et peuplé par des drogués lubriques. C'est une avalanche de combats et de scènes suggestives avec des filles les plus dénudées possibles... Conan apparait comme la caricature de la brute sans cervelle qui tue tout ce qui bouge.
Le cahier explicatif de fin essaie de dédouaner Howard pour cette nouvelle écrite à un moment où la presse était en faillite. Ce qui se vendait à l'époque c'était la baston et les filles à poil, donc il a fait de la baston et des filles à poil. Nous sommes dans une écriture purement alimentaire, et on ne peut pas vraiment le blâmer, si après tout il a fait des ventes avec ça ... Je n'ai pas lu la nouvelle originelle, donc je suis bien en peine de vous dire si l'adaptation est fidèle ou si les auteurs ont essayé de l'améliorer.
J'admet tout de même que l'ambiance horrifique est particulièrement soigné. La cité est inquiétante, on sent l'angoisse à chaque nouvelle pièce que Conan et Natalia découvrent, on respire la noirceur que le démon enfermé dans les pièces souterraines laissent trainer en ombres noires dans cette ville isolée en plein désert. Il y a très peu de dialogue, tout tient au texte narratif, et au graphisme particulièrement sombre lui aussi.
Ce graphisme, justement, que je n'aime pas non plus. Il est tout en ombre qui dévore systématiquement la moitié du personnage. le trait déforme les corps, les rands boursouflé, difforme, monstrueux. Les yeux ne sont que des billes exorbitées dans un visage à moitié noyé dans un noir d'encre. Seuls les décors sortent leur épingle de ce jeu d'ombre avec des détails très précis.
Commenter  J’apprécie          121



Ont apprécié cette critique (12)voir plus




{* *}