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La couverture du magazine Weird Tales "WWW", woman whipping a woman, de cette nouvelle, montrait une femme ( Thalis, la Reine de Xuthal la crépusculaire) fouettant une jeune femme dénudée ( Natala la compagne du Cimmérien)..


Atmosphère lourde, sous-texte érotique à peine voilé, et une scène de torture à l'aide d'un fouet:
-"Je vais te faire sentir la morsure de ces lanières de soie sur ta jolie peau.
Je veux Conan , il me désire. J'ai vu son regard. Il deviendra mon Roi, quand tu seras morte." Hurle la reine Thalis.


Mais, Natala passera du rôle d'esclave soumise
("Ne gâche pas tes forces à te lamenter" lui dit Conan) à une femme forte et guerrière, qui sauvera le Cimmérien d'une mort certaine.


Robert E.Howard correspondait avec Lovecraft et l'étrange dieu "Thog"; l'Entité qui se cache dans les souterrains de la cité, est un hommage à "Chuthu" .


"Les tentacules glissèrent le long du corps de Natala, et elle hurla à leur contact sur sa chair. Et sous cette caresse, elle éprouva une terreur et une honte qu'elle n'avait jamais éprouvées."


Le dessinateur Frazetta créa un Conan iconique, en dessinant la couverture pour "Xuthal la crépusculaire" un barbare bodybuildé, avec une jeune femme dénudée et en détresse se traînant à ses pieds.
Avec Frazetta, l'image de Cimmérien s'est imposée, à travers les siècles ...


Xuthal la crépusculaire, pour ceux qui aiment les aventures du Cimmérien teintées d'horreur et... d'érotisme et les combats sanglants!
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C'est un titre que l'on attendait depuis un certain temps. On sait que Xuthal la Crépusculaire est l'un des plus lovecraftien récit d'Howard.

Le style graphique de cette BD est assez perturbant. Ce n'est pas le meilleur de la série, loin s'en faut. le décors est celui d'un grand désert de sable que j'ai trouvé plutôt bien retranscrit pour entrer dans l'ambiance de cette cité mystérieuse.

Beaucoup de lecteurs craignaient la patte de Christophe Bec en sa qualité de scénariste. Il baigne dans une BD jugé trop facile en surfant sur certaines vagues. Il est quand même l'auteur de 120 BD différentes. Pour beaucoup, ce n'est pas un synonyme de qualité. J'ai pour ma part un avis beaucoup moins tranché sur la question.

Il y a une évolution tout à fait intéressante dans ce tome sur l'image de la femme. Au début, c'est une femme apeurée à la beauté sauvage mais qui va gagner petit à petit le respect de notre grand guerrier en s'affirmant davantage. Elle va d'ailleurs se transformer en véritable guerrière ce qui n'est pas pour lui déplaire.

Une fois encore, la critique de la civilisation est omniprésente. C'est un thème récurrent chez l'auteur originel à savoir Robert E. Howard.

Il y a effectivement plusieurs niveau de lecture dont l'un tourne vers un érotisme caché et non avoué.

Au final, on n'est pas dans le meilleur tome de la série à cause de l'aspect graphique et de quelques facilités scénaristiques. C'est tout de même une lecture assez passionnante à lire pour peu qu'on aime Conan le Cimmérien.
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BD FANTASY / HEROIC FANTASY.
Christophe Bec est un bon adaptateur, donc il parvient sans peine à faire le taf en retouchant une nouvelle alimentaire de R.E. Howard. Mais la grosse plus value vient des dessins de Stevan Subic et des couleurs de Giulia Brusco qui se prennent au jeu en s'inspirant de l'immense Philippe Druillet pour l'un et de l'immense Mario Bava pour l'autre. Quel dommage que le dernier tiers de l'album ne soit que du cul et du gore, il y avait moyen d'oeuvrer autrement...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Conan fuit une armée dans le désert. Lui et la jeune esclave qui l'accompagne sont à court d'eau, ils sont résignés à la mort quand se dessine devant eux les contours d'une étrange cité.

Je n'ai pas vraiment adhéré à ce tome, qui respire un peu trop la testostérone. Au niveau de l'histoire, c'est le néant, il n'y a rien. Conan découvre une cité dans le désert, elle est occupé par un démon et peuplé par des drogués lubriques. C'est une avalanche de combats et de scènes suggestives avec des filles les plus dénudées possibles... Conan apparait comme la caricature de la brute sans cervelle qui tue tout ce qui bouge.
Le cahier explicatif de fin essaie de dédouaner Howard pour cette nouvelle écrite à un moment où la presse était en faillite. Ce qui se vendait à l'époque c'était la baston et les filles à poil, donc il a fait de la baston et des filles à poil. Nous sommes dans une écriture purement alimentaire, et on ne peut pas vraiment le blâmer, si après tout il a fait des ventes avec ça ... Je n'ai pas lu la nouvelle originelle, donc je suis bien en peine de vous dire si l'adaptation est fidèle ou si les auteurs ont essayé de l'améliorer.
J'admet tout de même que l'ambiance horrifique est particulièrement soigné. La cité est inquiétante, on sent l'angoisse à chaque nouvelle pièce que Conan et Natalia découvrent, on respire la noirceur que le démon enfermé dans les pièces souterraines laissent trainer en ombres noires dans cette ville isolée en plein désert. Il y a très peu de dialogue, tout tient au texte narratif, et au graphisme particulièrement sombre lui aussi.
Ce graphisme, justement, que je n'aime pas non plus. Il est tout en ombre qui dévore systématiquement la moitié du personnage. le trait déforme les corps, les rands boursouflé, difforme, monstrueux. Les yeux ne sont que des billes exorbitées dans un visage à moitié noyé dans un noir d'encre. Seuls les décors sortent leur épingle de ce jeu d'ombre avec des détails très précis.
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Parmi les textes de Howard, certains sont connus et reconnus, et identifiés et conçus par lui, comme des récits alimentaires.
Celui ci en est un et contient tous les éléments de base qui le définissent comme tel. En gros, Conan délivre la jolie fille des griffes de la grosse bête méchante, baveuse et lubrique.
Mais ce serait là exagérément réducteur que de simplifier de la sorte, même si la simplification est de mise.
En effet, l'ambiance y est particulière et je trouve que les auteurs ont parfaitement su retranscrire en images les aspects lovecraftiens autant dans le récit que dans le contexte.
Les références au maître de Providence y sont plus qu'évidente, que ce soit à travers le dieu Thog dans toute ses dimensions ("celui qui demeure dans les ténèbres", son patronyme, son évocation ou ses apparitions suggérées, son apparence à peine décrite, et la suspicion d'appartenir à un autre monde), l'environnement onirique qui nimbe la cité ainsi que le second personnage féminin de ce récit et le danger qu'elle représente.
Tous ces aspects rappellent furieusement Lovecraft, et l'on se souviendra que les deux auteurs correspondaient énormément, s'échangeant idées et conseils.
De personnage féminin, il y en a deux dans ce récit et ils sont diamétralement opposés. On notera l'évolution de Sancha, présentée au début de l'histoire comme une fragile jeune femme, accrochée aux basques du barbare, qui devient à la fin celle qui lui sauvera les miches. Une évolution et une mise en valeur que l'on trouve rarement dans un récit alimentaire!
Même si Howard ne se cachait pas de ses récits là, il faudra reconnaître qu'il apportait toujours un petit plus, qui permettait d'élever ses récits au dessus de la moyenne.
Mais qu'on ne se mente pas tout de même, c'est loin d'être le meilleur récit de Howard. On ne pouvait pas en tirer un chef d'oeuvre.
Cela dit, les graphismes sont particulièrement réussis, et illustrent à merveille la dimension "crépusculaire" (qui pourra se lire à la fois au sens atmosphère qu'au sens fin du monde) du récit.
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Après un traversée du désert Conan et sa compagne de route arrive assoiffé dans une ville étrangement vide dans laquelle le mal est tapi dans l'ombre...
Stevan Subic maîtrise à merveille les constrastes et retranscrit parfaitement l'ambiance oppressante de Xuthal...
Le scénario de Bec retranscrit au mieux un scénario mineur de l'auteur originel.
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Une nouvelle aventure de Conan qui ne se passe pas spécialement comme prévu.

Seul rescapé avec Natala, d'une armée en déroute complète, Conan et sa jeune protégée doivent s'enfuir au plus profond d'un désert aussi inhospitalier que chaud et sec.

Le manque d'eau ayant atteint son point culminant, Conan envisage même d'abréger les souffrances de sa compagne, avant qu'une lueur d'espoir vienne se refléter au loin. Une ville.... un espoir.

Mais en franchissant les remparts de cette forteresse en plein désert, les sens de Conan se remettent immédiatement en éveil. Cette cité est pourrie par la sorcellerie, au point de déjà lui faire regretter le désert.

Un album qui nous livre un Conan plus humain par la souffrance qu'il lui est donné de ressentir.
Une souffrance physique en traversant le désert, émotionnelle quand Natala est victime des pires sévices, et enfin, des blessures qui vont même être suffisamment importantes pour lui faire mettre un genou à terre.

Bref vous l'aurez compris, dans cet album, Conan va souffrir, beaucoup souffrir même, de quoi le rendre encore plus valeureux à nos yeux de lecteurs...
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Une image absolument somptueuse et chargée d'érotisme au service d'une narration exemplaire, sauvage et cruelle. le scénario et le dessin de Bec et Subic exaltent la prose howardienne en un véritable festin pour les yeux et l'imagination.
La cité de Xuthal prend vie, noire, sombre, gigantesque palais aux ornements inquiétants et fantasmagorique, vide et pourtant comme habitée par un mal étrange : cela est très bien rendu par l'architecture dessinée par Stevan Subic.
Le conte est allégorique : c'est la rencontre d'un peuple qui s'est adonné à une grande volupté qui est devenu une addiction et pour poursuivre son addiction, il s'est remis entre les mains d'un sombre dieu qui prélève régulièrement sa dîme, au sein d'un désert aride et cruel. Je crois que c'est symboliquement ce que nous vivons avec notre addiction au pétrole.
Le dessin est étiré, les bulles prennent de nombreuses formes qui s'entrechoquent et se complète, les scènes en pleine page ou double page sont dantesques et vivantes.
C'est un véritable régal, une gourmandise qui se savoure avec lenteur, et un soupçon de perversité cruelle. le temps d'une bande dessinée, sortir du raisonnable et succomber à une folie barbare et sauvage. Puis refermer ces pages avec volupté.
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Violence, sexe & tentacules

Il fallait de l'audace pour s'attaquer à cette nouvelle mineure de Robert E. Howard… Mais Christophe Bec s'en sort avec un évident panache, rendant le récit particulièrement immersif tout en conservant ses origines littéraires grâces à ses récitatifs et des dialogues nerveux et percutants…

Le formidable travail graphique de Stevan Subic, par ailleurs dessinateur de son impressionnant Tarzan, n'y est certes pas étranger. Jouant avec art des contrastes, le dessinateur serbe retranscrit avec force l'ambiance crépusculaire de l'oppressante et tentaculaire Xuthal…

Si vous ne connaissez pas la nouvelle éponyme, inutile de vous y plonger, vous seriez immanquablement déçu, ce treizième opus de Conan le Cimmérien étant bien plus captivant que le récit originel, texte alimentaire sans grand relief ni intérêt si ce n'est qu'il servit de canevas aux Clous Rouge, véritable chef d'oeuvre du romancier…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Une intrigue assez limitée ; Conan et une jeune femme, Natala, sont les seuls survivants d'une bataille. En fuyant ils vont se retrouvee dans une mystérieuse cité qui va receler des nombreux dangers. A commencer par une mystèrieuse créature toute en fumée noire, une prisonnière qui a su utiliser ses multiples talents pour rester en vie et des habitants drogués qui passent leur vie à dormir. Cette fois ci la compagne de Conan, jeune esclave qui sait se défendre, va se transformer et de victime d'un sort prédestiné, elle va se révolter et se muer en farouche guerriere. Les dessins sont sombres, violents, avec de grandes figurations sur double page. C'est plutôt bien fait. Moins outrageusement machiste que certains opus, cela se laisse lire.
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