J'étais très heureuse de pouvoir découvrir ce livre grâce à l'opération Masse Critique organisée par Babelio car le résumé promettait une histoire drôle sous forme de journal intime où le personnage s'enlise dans des mensonges. D'habitude, j'adore ce genre d'histoire mais avec
Fake Fake Fake, disons que ça a beaucoup moins bien fonctionné avec moi...
Pourtant, le début commençait bien et semblait conforme à la 4ème de couverture. C'est ensuite que ça se gâte ! L'histoire se détache peu à peu du résumé fait au dos du livre si bien que je ne m'attendais pas du tout à lire ce genre de chose. J'étais très étonnée et déçue... Car oui, Edvard, le narrateur, se créé bien un faux compte Facebook pour séduire une fille mais ça s'arrête là. Il en oublie presque ce mensonge et cette histoire est mineure par rapport à la véritable intrigue qui porte plutôt sur une expérience solidaire et intergénérationnelle. La prise de conscience d'Edvard et son engagement pour une cause louable est intéressante mais je ne m'attendais pas du tout à ça. C'est seulement à la fin du roman que l'histoire du compte factice ressurgit pour résoudre une partie de l'intrigue.
D'autres éléments contribuent à ma déception. D'abord, je n'ai pas du tout accroché avec les personnage. Edvard est un adolescent qui se plaint à longueur de journée (alors qu'il est en vacances en plus !). Il est très centré sur lui-même et ses émois (à sens unique) pré-pubères (bon ok, j'exagère un peu mais vous comprenez l'idée). Son attitude m'a souvent fait lever les yeux au ciel ! C'est le genre de garçon qui répète trois fois par jour : j'ai 14 ans et je n'ai pas de poils sur le torse ! C'est la fin du monde !!! Relax, tu n'as peut-être pas un physique de beau gosse mais il faut apprendre à relativiser, mec !
De plus, une fois l'intrigue posée (qui je le répète, est très différente de celle annoncée sur la quatrième de couverture), la suite est extrêmement prévisible. Il n'y a aucune place à la surprise et certains éléments me paraissaient irréalistes, exagérés. Une personne inconnue peut recevoir des milliers de likes de soutien sur Facebook en quelques jours seulement sans rien demander ? J'en doute...
J'ai également trouvé quelques défauts à la traduction française. Visiblement, la traductrice ne connaît pas Star Wars car les références à cette saga laissent parfois à désirer... Voici quelques exemples "Le côte sombre de la force" et "Il sort son épée laser".
Je pensais donc lire un roman sur les dangers des réseaux sociaux et j'ai finalement découvert l'histoire d'un adolescent qui se découvre une passion pour l'engagement social. A partir de ce virement de bord soudain par rapport au résumé, j'ai totalement décroché. Les personnages m'ont souvent exaspérée et la suite, on ne peut plus prévisible, a fini par m'achever ! Dommage, le début du livre commençait bien... Donc pour moi,
Fake Fake Fake est plutôt Fail Fail Fail (bon ok, c'est méchant mais je ne pouvais pas m'empêcher de le mettre ^^).
Une déception.
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