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Critique de Marti94


Une fois n'est pas coutume mais j'ai vraiment préféré l'adaptation au cinéma du roman de Béatrix Beck "Léon Morin prêtre" qui a reçu le Prix Goncourt en 1952.
En fait, j'ai vu deux adaptations, celle de Jean-Pierre Melville de 1961, en noir et blanc avec Emmanuelle Riva et Jean-Paul Belmondo (culte) et une version plus récente avec Marine Vacth et Romain Duris, La Confession réalisé par Nicolas Boukhrief et sorti en 2016.
C'est l'histoire d'une rencontre qui va changer la vie ou du moins les idées d'une jeune femme prénommée Barny. Nous sommes en temps de guerre, dans un village français, sous l'occupation allemande. Elle est veuve et mère d'une petite fille. Certaines de ses collègues voire amies collaborent avec les Allemands et soutiennent le régime de Vichy alors qu'elle s'y oppose. D'ailleurs elle connaît certains résistants. Pour autant, je ne la trouve pas très engagée, elle est juste athée au début de l'histoire cela n'en fait pas une communiste comme annoncé dans le résumé.
Un jour elle va se rendre à l'église non pas pour se confesser mais pour provoquer l'abbé Léon Morin. Elle lui dit que la religion est l'opium du peuple (slogan qu'elle empreinte à Lénine).
Mais contrairement à toute attente le jeune abbé va apprécier de débattre avec une femme qu'il semble trouver intelligente. Ils vont donc prendre l'habitude de se retrouver régulièrement jusqu'à ce que Barny trouve la foi et souhaite se convertir.
J'ai été un peu déçue parce que les convictions de la jeune femme volent très vite en éclats. Elle est assez rapidement soumise à dieu. Mais c'est un livre qui cherche aussi à montrer que certains religieux ont eu un rôle important de soutien durant l'occupation.
Quant à l'histoire d'amour impossible elle est mieux traitée au cinéma.
Et puis, Béatrix Beck montre que dans la vie il y a des rencontres improbables qui tombent bien parce qu'elles ouvrent l'esprit.


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