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Critique de Betelgeuse77


Depuis mon engagement féministe à l'âge de 20 ans, 20 ans se sont écoulés. Et rien ne change. Régulièrement, des médias complices et complaisants dénichent des femmes prônant la défense de l'esclavage des femmes. Comme si les esclavagistes blancs, dans l'Amérique du XIXe siècle, avaient déniché LE Noir validant leur sordide commerce en vantant son bonheur dans l'esclavage.
Qu'on aille demander aux survivantes de la prostitution si elles se sont émancipées/éclatées en devenant les esclaves sexuelles d'hommes divers et variés qui les prenaient pour de la viande. Bizarrement ces femmes, ces survivantes, ne sont jamais invitées sur les plateaux télé et radiophoniques, car leur discours, celui de la vérité, dérange trop.
Nous avons donc eu les "3 C" (Catherine Breillat/Millet/Cusset), puis Marcela Iacub. Aujourd'hui, nouvelle génération et matraquage idéologique identique : Emma Becker.
En plein mouvement MeToo et alors que la France fait partie des pays abolitionnistes en matière de prostitution avec la précieuse loi de 2016 sur la pénalisation des clients, le retour de bâton était attendu.
En effet, le patriarcat n'a nullement intérêt à ce que les femmes cessent d'être des marchandises et des objets de plaisir à destination des hommes.
L'unique question que l'on doit poser face à un tel succès médiatique, organisé avec un brio tel qu'il en devient suspect, pour un livre faisant l'apologie de l'esclavage des femmes est la suivante : à qui profite le crime ?
La réponse est évidente.
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