Les Contes interdits : Aladin

Après avoir été conquis par le style d'écriture de David Bédard avec Les fils d'Adam, c'est avec de bonnes appréhensions que j'ai débuté son tout premier conte interdit: Aladin. Malheureusement, celui ci fût plutôt une déception pour ma part. le prologue nous met en appétit alors qu'un tueur s'en prend allégrement à des adolescents fêtards, nous donnant envie de continuer à tourner les pages. C'est alors dans un bureau de psychologue, avec un patient mourant que commence officiellement le récit. Al, le patient en question, fait alors la narration de son récit, relatant les péripéties reliées au 3 voeux que le mourant s'est promis d'exaucer avant sa mort. S'enchaîneront alors les mésaventures de Al, lesquelles découleront entre autre d'un passé de criminel. Et c'est lâ que le tout se gâche. Les interminables scènes de fusillades ponctuées de tueurs à la Wolverine, les assauts d'ex militaire sur un clan asiatique et j'en passe. Un fil conducteur trop peu bien tissé, des personnages mal travaillés, des scènes de torture qui manquent de contenu et/ou d'élaboration bref, vous voyez le portrait. Un conte interdit qui aurait eu besoin d'un peu plus de doigté et de structure. Sachant que Bédard est capable de beaucoup mieux, j'espère avoir beaucoup plus de plaisir à lire ses prochaines histoires. Un pensez y bien pour celui ci.