Les Contes interdits : Aladin

— On pourrait essayer de voler une voiture, proposai-je. Je me débrouille plutôt bien là-dedans.
— Mauvaise idée, jeune homme ! La place est bourrée de caméras. Doit y en avoir jusque dans les trous de balle des écureuils ! Le plus on s’éloigne, le mieux ce sera, fais-moi confiance !

— Un… deux… j’vais t’crever les yeux. Trois… quatre… j’vais t’trancher les pattes. Cinq… six… j’vais t’percer l’appendice. Sept… huit… j’vais t’couper la bite. Neuf… dix… Oups ! Mes mains glissent !

De toute façon, mon intronisation était depuis longtemps assurée au Temple de la renommée des mauvaises décisions, alors qui étais-je pour juger ?

Ce dernier aurait d’ailleurs mérité une médaille pour avoir réussi à localiser son vagin sans avoir eu recours à Google Map.

Il peut ben mettre une balle dans la tête d'un scout qui vient Iui vendre des biscuits, ou encore organiser un marathon des films de Twilight avec sa p'tite gang de lopettes si il veut, c'est pas de mes crisse d'affaires. Mais ici, c'est chez moi ! C'est mes règles. Si j'te dis de pas lever la main sur une pute qui veut rien savoir de ta face de cul, tu t'excuses, pis tu vas mettre ton p'tit zizi dans une autre madame. C'est clair ?

Les gentlemen parmi eux devaient être aussi rares que des évêques en soutane à un concert de Korn.

le gars était aussi nerveux qu'un daltonien qui désamorce une bombe.

Ces appartements regorgeaient de junkies, de prostituées et de pauvreté extrême. Bref, de véritables nids de désespoir.

"C'est sûr que tu m'emmerdes! Connard! J'aimerais mieux me frotter à un cactus plutôt que de t'aider!" p206

- Toujours autant d'énergie ! Je devrais trouver une façon de lui installer des dynamos sur le corps : j'aurais plus à payer d'électricité pour le restant de ma vie, lui répondis-je tandis que l'autre me fouillait. p25