SangDragon

Plutôt difficile d'associer Bédu avec cette couverture représentant un oeil de dragon menaçant. Parce que Bédu, dans le collectif général, ce sont “les Psy” entre autres (toute mon adolescence... j'ai failli faire des études dans le domaine avec cette série, si si, je vous assure). du coup, “SangDragon” serait-il une parodie de Game of Throwns ? Que nenni braves gens. L'auteur a bien plus d'imagination que cela, ce qui se retrouve dans ses dialogues qui sont adaptés à chaque créature (humains, Khtolls, draks), typographies comprises.

C'est tout un monde qu'il invente pour conter les aventures de la princesse Hélia dans l'espoir d'éviter le carnage annoncé par le réveil d'un dragon tout puissant. Ce qui, en soit, résonne comme un récit classique du genre, agrémenté du style graphique de l'auteur. Des bouilles sympathiques, des méchants caricaturaux, et des décors improbables comme des orchidées qui semblent vous épier comme les fleurs dans “Alice au pays des Merveilles”.

Ce qui fait de “Sangdragon” un très bon tremplin pour les plus jeunes qui veulent découvrir l'univers de la Fantasy avec une lecture sympathique, riche en rebondissements. Tous les ingrédients sont là. Une quête périlleuse, une princesse, accessoirement, également l'héroïne du récit et face aux dangers, toujours des alliés inattendus. Sans oublier le parcours initiatique dans une certaine mesure, pour éveiller Hélia à ses aspirations profondes.

Alors, amis lecteurs, du plus jeune au plus grand, n'hésitez pas à vous lancer dans l'aventure. Dupuis conseille ce titre dès 9 ans et c'est justifié pour ainsi, comme dit déjà plus tôt, intéresser les enfants à ce genre de lectures. Un scénario adapté à cette tranche d'âge, même si les amateurs de l'auteur trouveront leur bonheur, dans un univers digne du grand Monsieur Bédu. Tayaut !!
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Au royaume d'Ergwad, le roi Arthmel vient de rendre son dernier souffle. Son fils Oghor s'imagine déjà sur le trône. Pour parvenir à ses fins il doit écarter la princesse Hélia, sa soeur. Au même moment le magicien du château découvre que la pierre du dragon, endormie depuis des siècles, irradie à nouveau. C'est pour lui l'annonce du retour d'un terrible animal qui va bientôt déchaîner sa fureur sur les terres d'Ergwad. Aucun doute, la mort du roi et le réveil du dragon sont liés. Et Hélia semble être la clé de l'énigme. Commence alors pour la jeune fille une fuite éperdue où seule sa volonté et son courage lui permettront de survivre.
Je connaissais Bédu pour sa série humoristique Les psy, lue il y a fort longtemps dans les pages de la revue Spirou. C'est à la fois un plaisir et une surprise de le retrouver ici dans ce récit de fantasy mélangeant toutes les références du genre. On sent l'influence de quelques grandes séries de l'âge d'or de la BD jeunesse franco-belge telles que Gully, Bizu, Percevan ou encore l'immense Johan et Pirlouit de Peyo. Rien d'original donc mais du travail bien fait, un scénario certes déjà vu mille fois mais d'une grande cohérence et d'une parfaite lisibilité. Surtout le personnage féminin triomphant seule contre tous apporte par rapport aux titres cités plus haut une forme de modernité davantage dans l'air du temps.
Niveau dessin la surprise est totale pour ceux qui comme moi ne connaissaient Bédu que dans le registre de l'humour en une planche façon Boule et Bill ou Gaston Lagaffe. Il se révèle particulièrement inspiré pour créer un univers médiéval fantastique d'une grande crédibilité. Il y a notamment quelques illustrations pleine page qui en mettent plein les yeux.
Au final rien de révolutionnaire mais du travail bien fait et un plaisir de lecture non dissimulé. Que demander de plus ?



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Le passage de la massse critique à 18h au lieu du faubleux 7h ne me réussit définitivement pas. Je savais qu'il ne fallait pas que je tente ce titre, j'avais vu une ou deux planches quand je listais les nouvelles sortites qui m'intéressaient mais j'ai oublié. La couverture est magnifique, elle attire l'oeil mais les planches à l'intérieur c'est une autre histoire. SangDragon est de la fantasy avec une chasse au dragon. Jusque-là on est bon mais en tant que sujet classique, ce n'est pas évident de ne pas être dans une succession de clichés. Malheureusement pour moi, c'est un sujet classique, traitée d'une manière hyper classique : un roi meurt, l'enfant qui veut le trone accuse l'autre de trahison, fuite, chasse au dragon, trahison… Rien de très original, ok l'auteur a fait un mini effort et a mis un personnage féminin mais au point où il en était il pouvait s'en passer. On est donc avec un frère qui accuse une soeur et tada la seconde “originale” arrive une fille part à l'aventure.
Tout le reste est archétypal limite voire complètement cliché du début à la fin. Rien dedans ne sort des codes du genre (même pas le fait d'avoir une héroine, on en a plein maintenant), rien, ne les détournent… C'est prévisible et finalement ça colle avec les dessins : ce sont des dessins typique franco-belge, daté. On a l'impression qu'on a trouvé une bd inédite qu'on décide de publier des années plus tard. le dessin est typique années 60-70. L'histoire aussi est typique des années 60-70. En résumé, à part les nostalgiques des bd de cette époque, je ne vois pas qui y trouvera son compte.

Une bande dessinée ou une jeune princesse, après la mort de son père et le réveil d'un gigantesque dragon, va devenir une princesse guerrière déterminée à sauver son royaume !
Cela change un peu de l'ordinaire, j'aime le principe que ce soit la princesse celle qui part en quête pour son royaume, pour la vérité.
Le vocabulaire utilisé m'a d'abord surprise, chaque clan à sa propre façon de communiquer, et c'était vraiment génial !
Mon seul petit point négatif, mais cela ne concerne vraiment que moi, ce sont les graphismes auxquels je n'ai pas vraiment accroché.

Un album avec une magnifique couverture et quelques autres belles planches en pleine page à l'intérieur.
Les ingrédients habituels de heroic fantasy : l'empoisonnement du roi, la prise de pouvoir par un des enfants qui évince l'autre, des créatures fantastiques, ici les khtolls et surtout les dragons.
Les khtolls parlent un langage style ancien français qui n'est peut-être pas compréhensible par les plus jeunes mais moi cela ne m'a pas dérangé.
Une histoire assez classique avec des combats, des traitres, une touche d'amour et d'amitié mais toutefois une surprise sur le secret que le roi voulait révéler à sa fille avant sa mort.
La fin reste ouverte.

C'était mon premier album par Bédu. C'est une histoire sympathique.
J'ai aimé les dessins, avec ce style vintage.
L'histoire est plutôt commune, mais j'ai bien aimé suivre l'épopée d'Hélia, de princesse à guerrière. Les personnages sont attachants. J'ai une faiblesse pour les Khtolls et leur patois. Ils sont amusants, mais leur langue est parfois un peu difficile à comprendre.

Le personnage d'Hélia donne envie de la suivre dans de nouvelles aventures



SPNM

C'est un ouvrage que je n'ai pas vraiment apprécié, je ne vais pas vous mentir. Si la couverture est superbe, j'ai beaucoup moins apprécié le contenu.

Pour moi, une bande-dessinée ou un roman graphique, s'apprécie aussi par son esthétisme. Personnellement, ici, je n'ai pas du tout aimé. J'ai trouvé que le coup de crayon qui à mon sens, à un côté “vintage” n'a pas su me séduire. Cela reste quelque chose de personnel, et ce ne sera pas le cas forcément pour vous.

Concernant l'histoire en elle-même, j'ai eu la sensation que son déroulement était aussi vintage. L'intrigue se déroule peu rapidement, avec un côté vintage encore ici et ces touches d'humour ici et là. J'ai aimé le fait qu'on suive l'aventure de la jeune Hélia, mais je ne me suis pas attachée à elle, ni à son parcours.

Le côté vintage, le traitement de l'intrigue ne m'a pas transporté, au contraire, à mis une distance très dommage. J'ai lu des ouvrages qui allaient un peu plus en profondeur, ci c-tout reste trop simple, trop superficiel et j'ai fermé cet ouvrage, déçue.
Une sensation amère que cette intrigue avait pourtant plus à offrir….

Un charme qui n'a donc pas opéré avec moi !

Le roi Arthmel vient de mourir. Son fils, le prince Oghor, par peur que sa soeur Hélia ne l'évince, l'accuse du meurtre de son père. D'autant que la pyrise, une pierre mystérieuse, la désigne comme ayant un lien avec le réveil d'un dragon. La jeune femme part alors en quête d'une solution pour sauver son royaume.
Ce one shot est une excellente surprise. Doté d'une héroïne forte et futée, cet album nous entraine dans une quête peuplée de personnages haut en couleurs. L'humour point aussi son nez pour apporter un peu de légèreté à l'ensemble et empêcher l'histoire de trop se prendre au sérieux. le résultat est prenant, plaisant à lire, enchainant les péripéties et offrant une histoire complète, même si la fin, suffisamment ouverte laisse la possibilité d'autres aventures.
Côté graphisme, le trait est simple mais plaisant. C'est efficace, mais un rien basique, rappelant les dessins des bandes dessinées des années 80.
Cet album est une bonne surprise que j'ai pris plaisir à lire.

Le prince Oghor se précipite au chevet de son père mourant. Hélas, une fois sur place, il est déjà trop tard. Craignant que sa soeur cadette Hélia, appréciée du peuple et responsable à ses yeux de la mort de leur mère, ne lui subtilise le trône et la couronne du royaume, il la fait emprisonner peu après. le fait que la Pyrize se soit remis à briller après un long sommeil ne va pas aider la jeune fille à plaider sa cause, puisque cette pierre la désigne soit comme responsable du prochain réveil d'un terrible dragon, soit comme celle qui sauvera le monde de la dévastation. Pour ne rien arranger, le doute plane aussi sur les circonstances de la mort du roi Arthmel. Acculée par les siens, Hélia parvient à s'évader et se lance alors dans une quête épique pour découvrir le secret de ses origines et de ses liens avec cette fameuse pierre. En cours de route, elle rencontre d'étranges créatures qui lui prêteront main forte et d'autres qui lui barreront le passage avec férocité.

Férue de dragons depuis l'adolescence, j'ai forcément été attirée d'emblée par ce titre ! Cette bande-dessinée est dans la lignée des grands classiques, tant dans son intrigue que dans les illustrations. Les dessins affichent un style rétro, avec des crayonnés simples et des aplats de couleurs basiques, le design des personnages et des chevaux rappelant ceux des années 1980. Si le parcours initiatique de la jeune Hélia est plaisant et intriguant, typique des grands ouvrages d'heroic fantasy, j'ai toutefois trouvé que tout allait trop vite. L'auteur reste en surface des choses, on ne s'attache donc pas à sa protagoniste et cela enlève les tensions qui auraient pu être soulevées au fil de ses épreuves. Tout s'enchaîne en quelques cases, les révélations manquent d'impact et c'est bien dommage, car le potentiel dramatique est là… Ce qui en fait en contrepartie un ouvrage adapté aux plus jeunes. Et pour ne rien gâcher, j'ai trouvé la façon de parler des Khtolls vraiment drôle et originale !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..

Merci aux Editions Dupuis et à NetGalley pour cette lecture.

Quel plaisir de retrouver le dessin de Bédu ! Voici une bande dessinée avec beaucoup de clés classiques de la fantaisie : un univers où plusieurs peuples sont en corrélation, chacun avec leur langage, leur gouvernement, des créatures fantastiques (ici des dragons), un monde plutôt médiéval, une quête avec une personne destinée depuis sa naissance à la réaliser .. et un petit complot politique !

Nous suivons la princesse Hélia qui se retrouve obligée de fuir son royaume lorsque son père est assassiné. En effet, suite à cet évènement et recherchant certaines vérités, elle a réveillé une pierre qui elle-même réveillera un dragon qui causera la perte de son royaume. A l'aide de différentes créatures et amis, elle va affronter de nombreux défis à travers cette quête.

Comme je l'ai dit plus tôt, tous les éléments sont présents ! On voit que le scénario est travaillé et que l'histoire va sûrement bien au delà de ce premier tome. Je serais très curieuse de lire la suite !