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Le point fort de livre est sans aucun doute les personnages. Ils sont écorchés, complexes, ambitieux et prêt à tout pour atteindre leurs objectifs. Des personnages qu'on a pas envie de côtoyer dans la vie et  qu'on suit avec plaisir et curiosité. Des personnages qui apportent beaucoup de réalisme et de profondeur à ce récit.

Par ailleurs il y a des aspects de ce livre qui m'ont moins plu. J'ai trouvé les dialogues, et le style trop cru et dérangeant. de plus j'ai trouvé certains passages complexes. Il m'a fallu revenir en arrière plusieurs fois pour tenir le fil de la lecture. Néanmoins je ressors de cette lecture, agréablement surprise car l'intrigue est bien ficelée.

La fin a été une belle surprise. Un dénouement inattendu et surprenant. Un livre ambitieux!
Lien : https://wp.me/pacQ4w-hM
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"shanghai Fan" nous plonge dans le monde impitoyable du travail, nous suivons des expatriés français et leurs collègues shanghaïens au sein d'une boîte de com ou "Clem", responsable événementiel, nous met directement dans le grand bain de ce monde foisonnant.

Tour à tour, l'auteur nous dirige d'un personnage à l'autre et nous dépeint des personnalités brutes et sans artifices, des gens comme vous et moi. de l'assistante dévouée au graphiste qui se la joue en passant par la cliente exigeante, toutes sortes de portraits sont mis en connexion pour former cette histoire très addictive.

Cette sensation de ne pas pouvoir relâcher ce roman ne serait ce que quelques minutes est pour ma part due à toute cette galerie de caractères mais aussi à l'intrigue. Les aléas divers, les amitiés, les amours, les trahisons, les déconvenues, les roublardises, du burn out au soulagement, du plan foireux à la solution inespérée, nous naviguons dans les eaux troubles de ce monde aussi attirant qu'impitoyable.
Rajoutez à cela une fin très surprenante et vous aurez une petite idée de ce que donne cette histoire.

Je suis très surpris d'avoir autant accroché, cela est forcément dû aux personnages et à une écriture proche du thriller.
Une belle découverte.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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La publicité est un domaine que je connais mal mais qui m'intrigue. Ajoutez à cela le fait que le roman se déroule en Chine, j'étais hypée. Il fallait que je lise ce livre. Raphaël Bée évoque un sujet qu'il maîtrise et cela se ressent tout au long de la lecture. Son récit est tellement réaliste, tellement crédible, qu'on a l'impression d'être aux côtés de Clem dans cette ville où tout va très vite, où les expatriés ne sont pas toujours regardés d'un très bon oeil. On est complètement immergé dans la préparation de cette campagne de pub pour l'entreprise de luxe Shanghai Fan. Malgré le fait que je n'y connaisse rien au sujet, j'ai eu du mal à lâcher le roman. L'écriture de l'auteur est fluide, dynamique et il n'y a aucun temps mort. Agréable et efficace. Quand on termine un chapitre, il nous faut absolument le suivant !

Dans ce roman, nous nous attardons sur deux aspects de la vie de Clem. Premièrement, son travail en tant que chef de projet dans un pays largement en avance sur la France d'un point de vue digital. Nous découvrons l'envers du décor : comment fonctionnent les KOL (Key Opinion Leader, des influenceurs en gros), tout ce à quoi il faut penser pour que le projet aboutisse, le nombre de gens impliqués, la communication avec les clients, etc. C'est fascinant et très détaillé. de ce point de vue, c'est une lecture très enrichissante. Deuxièmement, l'auteur développe les conditions de vie en tant qu'expatrié en Chine. Comment sont-ils perçus par les locaux ? Par la police ? Comment se débrouillent-ils quand ils ne parlent pas un mot de chinois ? Comment cohabiter avec des gens qui ne partagent pas les mêmes valeurs ? Comment gèrent-ils la distance avec leurs familles ou avec leur moitié ? Ce sont des choses auxquelles on ne pense pas forcément, c'est très intéressant. J'ai apprécié le fait que Raphaël Bée en parle car je trouve que ça rend les personnages plus humains. Au milieu de toute cette effervescence, il y a ces moments où ils deviennent quelqu'un d'autre, où ils dévoilent une autre facette de leur personnalité.

Les personnages ne sont pas particulièrement attachants mais ils se montrent parfois touchants. Pour la plupart, ils sont motivés par l'ambition, leur carrière a pris le pas sur le reste mais ils s'autorisent quelques moments de « faiblesse ». Ils tombent amoureux, ils tissent des amitiés. Clem ne sait plus trop où donner de la tête entre ce projet chronophage et sa relation à distance qui bat de l'aile. Elle perd pied et cela finira par avoir des conséquences désastreuses. Bruno ne m'a pas fait forte impression, il est le cliché du beauf français par excellence. Lui aussi il a l'air un peu perdu, on dirait qu'il se crée un personnage afin de ne pas être ignoré ou oublié. Je ne retiendrais de Lucas que son ambition et son ego surdimensionné. Elisabeth représente un peu la figure maternelle pour les français au bureau. Elle est forte, elle sait ce qu'elle veut comme on peut le constater dans le chapitre qui lui est consacré. Les personnages chinois ont également beaucoup de caractère et d'ambition mais ils sont moins approfondis.

J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture même si je reste un peu sur ma faim. Je trouve que la conclusion (bien que très surprenante) est trop évasive, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur certains événements. Cela dit, ça ne change rien au fait que l'ensemble vaut le coup d'oeil.

En résumé, un roman intéressant, bien construit et particulièrement prenant ! Une immersion totale dans le milieu de la publicité en Chine.. A lire !
Lien : https://ibidouu.wordpress.co..
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Ce livre marque d'abord par son réalisme et la description sans pitié des faiblesses humaines : de la difficulté des relations professionnelles entre culture occidentale et chinoise, de l'observation en huis clos de personnages lors de soirées où les comportements sont parfois pathétiques, l'auteur décrit les petitesses des uns et des autres avec humour.

Ensuite, ce livre envoûte par une successions de saynètes très intenses (on pense à la recherche de la valise!), ce qui rend la lecture à la fois agréable et captivante.

Enfin, la psychologie des personnages est finement travaillée, on pense notamment à l'état d'esprit d'un free-lance Rastignac ou la difficulté d'une relation à distance entre une personne déracinée et sa compagne restée en France.

Mention spéciale pour la stratégie des entreprises Françaises en Chine, l'auteur qui connaît bien le sujet pour l'avoir couvert à Shanghai nous livre un tableau saisissant des façons d'approcher ce marché si difficile et prometteur à la fois!
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que la maison d'édition, puisque j'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique.

La couverture m'a toujours fais de l'oeil, en librairie. J'ai développé une obsession pour les pays Asiatiques, ces derniers temps, en plus de cela. Alors forcément, en le voyant dans la liste, j'ai sauté sur l'occasion. Et par chance, j'ai été tiré au sort.

Je viens tout juste de le terminer. Je ne suis pas forcément déçue, mais je m'attendais clairement à autre chose, et je ne sais pas vraiment ce que j'en pense.

Ici, nous rencontrons Clem, une jeune femme bosseuse, qui se retrouve à devoir organiser un événement important. C'est une expat, elle n'est pas là depuis bien longtemps, elle a laissé sa copine en France, et fait des aller-retours pour retrouver parfois sa famille. Malgré tout, elle ne ressent pas particulièrement le manque, ou plutôt, elle ne s'en plaint pas au fil du récit, et heureusement. J'avais peur de ne pas aimer pour cela. Voir des expat se plaindre du manque, c'est réaliste mais un peu ennuyant, dans les bouquins. Elle se bats pour imposer ses idées, pour s'imposer. C'est un personnage que j'ai franchement bien aimé, je la trouve très forte. Elle a parfois des réactions particulières, et des gestes idiots, mais on ne peut lui en vouloir. Ce personnage montre bien à quel point on peut se tuer au boulot, ne plus penser à soi. Je pense que c'est à lire, pour ceux qui ne se rendent pas compte de tout cela.

Ensuite, bien évidemment, il y a énormément de personnages secondaires. Des expat, comme elle, des Chinois.... Il faut savoir que sa boîte est Française, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas de personnes Chinoises. Je vous laisse les découvrir, et j'ajouterai peut-être : méfiez vous des apparences.

C'était très très très long au début. Je m'attendais à quelque chose de très sombre, dès le début. L'enfer du business. Mais non, l'histoire se met en place, et vraiment trop lentement. J'ai mis une semaine à le lire, et c'est beaucoup pour moi. Alors oui, c'est bien d'apprendre à connaître les personnages, oui, c'est bien de s'attacher à eux, de voir leurs difficultés dans la vie, personnelle et non professionnelle, mais... C'était trop long à mon goût. Je me suis endormie sur mon bouquin, et ça ne m'arrive jamais.

Par contre, je n'ai rien à redire sur la fin. J'ai adoré l'ambiance, j'ai adoré être surprise. J'étais happée, je ne pouvais plus le lâcher, j'avais besoin de savoir le fin mot de l'histoire. Et j'ai été surprise, je ne m'y attendais absolument pas. Mais je reste un peu sur ma faim. Je suppose qu'il n'y aura pas de second tome, mais..... les fins ouvertes, ce n'est pas ce que je préfère.

Je tiens à préciser qu'il y a une scène que je considère comme du viol, et j'aurai aimé être prévenue. Je ne m'y attendais pas, et.. je n'étais pas bien. Alors je préfère le dire dans ma chronique. C'est rapide, mais TW viol tout de même.

En bref, un bon bouquin, l'histoire est pas mal, mais j'aurai aimé un peu plus d'action dès le début et non un condensé à la fin. Les personnages sont attachants, même si certains ne m'ont pas plu. La plume de l'auteur est fluide, et je trouve ça bien qu'il sache de quoi il parle. Je lui donne la note de 3/5.
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Raphaël Bée, dans « Shanghai Fan », parle d'expérience. Il a travaillé quatre ans à Shanghai dans une agence de publicité. Si la ville est omniprésente c'est à travers l' ambiance survoltée d'une caste internationale totalement investie dans les affaires.
La première partie du roman expose le portrait de cadres français et chinois qui développent une société de publicité. Ils sont chargés de préparer la promotion d'une entreprise," Shanghai Fan", qui conçoit et distribue des produits chinois haut de gamme dans le monde entier. Cette première partie paraît un peu longue, elle dresse les fils d'une association entre plusieurs sociétés dont l'avenir dépend de la réussite d'une soirée. L'enjeu paraît déterminant pour chacune. La seconde partie du livre développe, à la façon d'un thriller, les péripéties qui lient les protagonistes à l'évènement chargé de promouvoir "Shanghai Fan". .. L'intérêt à la lecture est plus soutenu jusqu'à un dénouement inattendu.
L'auteur se concentre sur les cadres d'entreprise, leur vie dans l'entreprise, leurs espoirs et leurs manoeuvres. Son habileté a été de décrire une ville en plein essor, dont les protagonistes sont entièrement dévoués à des activités liées au numérique et ouvertes à la mondialisation. Les cadres sont jeunes, compétents dans leur domaine et immergés dans une activité qui les dévore. Les portraits sont sans concession : égoïstes, sans scrupules, ils sont d'une férocité redoutable envers la population locale et sans pitié pour leurs collègues. Leur seul objectif est une réussite professionnelle qui leur apportera fortune et renommée. Leurs tâches reposent sur l'éphémère et le virtuel ; publicité et numérique fonctionnent sur le relationnel et le carnet d'adresses est fondamental. La limite extrême du système est atteinte quand le succès d'une soirée est lié à l'invitation (moyennant rétribution en liquide) des KOLs, ou relais d'opinion. Leur influence est déterminante quand leurs blogs sont lus par des milliers de chinois. Leurs avis sont définitifs et assurent succès ou échec d'une marque, ils font et défont une réputation. Et pourtant quelle naïveté chez Clem (le personnage principal) quand elle néglige sa mallette dans un pub renommé ! L'ignorance des moeurs locaux et de la langue chinoise poussent Clem à suivre les avis de ses collègues, avis qui s'avèrent nocifs. L'énergie de la jeunesse est parasitée par la puérile certitude de ses capacités.
Ainsi est décrite une ville mondialisée, où les enjeux du moment déterminent la vie ou la mort économique des acteurs. Les dirigeants sont éblouis par l'argent et la notoriété, leurs postures publiques manifestent l'hypocrisie du paraître. Les volte-face des acteurs sont rapides et sans état d'âme : il faut écraser les concurrents sans oublier d'humilier les collaborateurs. L'auteur analyse froidement la vie, la mentalité, les aprioris. Il souligne l'aveuglement des expatriés qui sont immergés dans un univers qu'ils pensent contrôler. La scène finale préfigurerait-elle le futur de la mondialisation : le feu d'artifice qui doit couronner la fête est volontairement mis à feu et explose .. « L'évènement tourne au cauchemar ».
Au final, le développement du roman est inégal mais l'intérêt du lecteur est accroché par une intrigue au développement maitrisé dans la deuxième partie. Si l'auteur a un recul lucide sur son expérience personnelle, son analyse et sa vision d'un futur possible de la mondialisation sont préoccupantes. Le style est fluide, contrarié, cependant, par quelques scènes érotiques au vocabulaire cru (volonté de sacrifier à quelque mode « trash » ?).
La lecture est agréable tant au niveau visuel que tactile. L'impression et la conception de l'ouvrage sont soignées. Merci aux Editions « Remanence » et à Babelio pour l'opération Masse Critique.





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S'il est un roman dont la lecture m'a laissée interrogative, perplexe, étonnée, c'est bien celui de Raphaël Bée, "Shangaï Fan". Il raconte l'histoire de Clem, jeune française expatriée en Chine. Elle se voit confier l'organisation d'un événement par une grande marque de luxe "Shangaï Fan" et cette vie de travail n'est pas un long fleuve tranquille. Margaux, sa compagne restée à Paris lui manque. Tout n'est donc pas rose.

Ce livre n'était sans doute pas tout à fait pour moi, trop âgée, trop stricte, trop impatiente. Et si je n'avais pour principe d'aller au bout de mes lectures je ne l'aurais sans doute pas terminé. C'eût été dommage car au fil des pages, mon intérêt s'est éveillé. le début est assez lent et je me suis souvent demandé si le récit allait véritablement commencer. J'avais quelques difficultés à découvrir le but de l'auteur. Et puis je me suis accrochée au texte, aux personnages nombreux et très fouillés, à la situation et surtout à la description du milieu auquel est confrontée la jeune héroïne.

Lorsqu'on lit les quelques informations relatives à l'auteur on comprend qu'il a sans doute mis beaucoup de son expérience personnelle dans ce roman et qu'il sait de quoi il parle. Avoir, en revanche, choisi une jeune femme pour le faire est une bonne idée qui lui a sans doute permis de prendre de la distance. J'ai trouvé intéressant cette étude de la Chine à travers le travail, cette comparaison de deux civilisations différentes et pas toujours en adéquation, la difficulté à travailler avec des collaborateurs dépourvus de valeurs identiques et d'habitudes similaires.

Exceptés les passages à caractère – quasiment – pornographiques et en tous les cas très crus, que, personnellement, je n'apprécie guère, l'écriture n'est pas désagréable. Elle est simple, fluide, précise et rend la lecture facile. le texte est bien construit qui allie une histoire à de belles descriptions et à des explications utiles. La fin est surprenante et la chute, totalement inattendue.
Pour résumer, je pense que Raphaël Bée peut emmener dans son sillage de jeunes lecteurs intéressés par une première expérience professionnelle en dehors de l'hexagone. Même s'il s'agit d'un roman, il met en garde contre les difficultés éventuelles liées à l'expatriation en chine et en dépeint la société de manière particulièrement détaillée.

Et, last but not least, je ne peux passer sous silence le plaisir de découvrir un texte dépourvu d'erreurs grammaticales ou orthographiques et même de coquilles. Ce phénomène devient si rare que je me devais de le souligner.

Merci aux Editions de la Rémanence pour cette lecture.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Le début m'a semblé long, mais au fur et à mesure, je me suis intégrée à cette vie haletante, surprenante, qui fait peur quand même. À partir du chapitre V (P. 75), je retrouvais ma lecture avec plaisir.
Je n'ai pas trouvé le côté "thriller" que la maison d'éditions annonce. C'est plutôt le côté jalousie, combine, rivalité, règlement de comptes que je retiens.
"Clem avait perdu le sens des mots confiance, indulgence et tolérance."
Livre dense, (j'ai certainement loupé des détails) riche en découvertes, Shanghai et la Chine, avec sa culture, ses rituels ainsi que le milieu de la publicité. La chute est inattendue, explosive.
En connaissant la chute, il serait intéressant de lire à nouveau cet ouvrage, L'histoire est par moments pas très claire.
Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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Shanghai fan de Raphaël Bée m'a été envoyé par net galley et les éditions de la Rémanence, que je remercie même si j'ai eu un peu de mal avec ce roman.
Cinq Français que tout oppose sont partis à la conquête de Shanghai. Trois Chinois prêts à tout pour satisfaire leur carrière. Une célébration capitale pour chacun d'eux se profile...
Mais les préparatifs des festivités ne se passent pas comme prévu...
Lequel saura échapper à ce que la ville a de plus noir et de plus vicieux ?
J'ai demandé ce roman il y a quelques temps dans le cadre du challenge Net Galley et j'ai un peu traîné pour le terminer car il ne m'a pas vraiment captivé.
J'ai aimé découvrir les coulisses du marketing chinois, univers que connait bien l'auteur et on sent d'ailleurs qu'il sait de quoi il parle. Malheureusement, je n'ai pas été plus intéressée que ça par cet univers. J'ai lu ce roman avec beaucoup de détachement, n'appréciant pas trop non plus les personnages.
Bref, ce fût un peu long pour moi et je pense que ce roman n'était pas pour moi.
D'où le seulement trois étoiles.
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Dernier appel.

Les passagers à destination de Shanghai sont priés de se rendre dans leur librairie et demander le nouveau roman de Raphael Bee.

L'auteur nous emmène dans les coulisses du marketing chinois qu'il connaît bien puisqu'il a travaillé quatre années à Shanghai dans le secteur de la pub.

J'ai aimé m'immerger dans un milieu professionnel que je ne connaissais pas. Au sein d'une ville folle, étrange et attirante. Une culture différente, une course au succès prenante.

Malgré un sujet qui au départ peut paraître compliqué à gérer sur la durée, Raphael Bee parvient à tenir le lecteur en haleine, à travers le quotidien de ses expatriés français et arrive même à créer des rebondissements qui vont tenir le lecteur en haleine !

On peut parler d'un thriller professionnel ! Nouveau genre crée par Monsieur Bee.

Du coup, une thématique originale, qui le temps d'une lecture m'a complètement dépaysé et m'a permis de découvrir un univers sans pitié !

Vite lu car fluide et plein de bonnes idées.

Un bon moment !
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