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Critique de Ladybirdy


Un album dénué de couleurs mais assurément interpelant pour un voyage au long court dans les aphtes de la laideur. Guylaine est née moche, du moins c'est l'image qu'elle porte sur elle, faute aux autres, faute à la société qui édicte les codes de la beauté. Depuis ce jour où les autres enfants de l'école refusent de jouer avec la moche, Guylaine se cherche à travers les autres ou à travers sa solitude.

De rencontres calculées pour tracer son chemin, ce récit féminin fait l'apogée de la beauté, de la laideur, à travers tous les âges.

La quatrième de couverture nous promet un récit jusqu'à l'acceptation de soi, j'ai pourtant ressenti des allures assez fatalistes et sombres ici. L'héroïne semble traîner inexorablement un boulet gigantesque sans jamais vraiment s'en séparer.

On oublie que les gens moins gâtés par la nature sont souvent des êtres exceptionnels, drôles, confiants, intéressants. Guylaine ici traîne sa laideur comme si elle faisait corps avec elle. Un message un peu plus optimiste n'aurait pas été de trop. Même si l'album se lit avec intérêt et que j'en ai apprécié l'analyse des codes esthétiques.

Merci à Babelio et aux éditions Marabulles pour cette masse critique bien agréable et singulière.
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