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Critique de rowenabookine


Quel bonheur de retrouver la famille Dahan, j'ai adoré retrouver tous les personnages du livre que j'avais tant aimé. Un peu comme dans le précédent livre, Max, Sacha, Doria…

Dans cette histoire, nous retraçons la vie d'Alice, de sa naissance, à ses cinquante ans. J'ai adoré me promener à travers les époques aux côtés d'Alice.

D'ailleurs, nous suivons Alice, toujours à la même date, ou presque, celle de son anniversaire, à différents moments de sa vie. Adolescente rebelle, qui rencontre son prince charmant, un futur médecin qui la met à l'abri du besoin et lui offre un enfant, des vacances, du luxe… Mais à quel prix…

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Alice, elle m'a beaucoup touché, elle est perdue, avec ses grands-parents maternels qui ne font que lui dire qu'elle est mal partie dans la vie, parce que ses parents ne sont pas mariés. Elle partage sa chambre avec sa mère, chez ses grands-parents et va chez son père, ou plutôt sa grand-mère un week-end sur deux. Elle a un manque d'attention vis-à-vis de ce père, qui vit la nuit et ramène différentes femmes à chaque fois. Arrivée à l'adolescence, la perte de sa grand-mère paternelle et l'arrivée d'une demi-soeur de quatre dans sa vie, c'est la goutte d'eau. Alice va commencer à boire, fumer, se droguer à outrance. Fan de Madonna, au style grunge, rebelle, c'est cette Alice là que j'ai préféré. J'ai détesté Alice Lambert, cette femme sous la coupe de son mari, où il n'y a pas de liberté, où l'argent est la priorité. Cette Alice avec ses cheveux aux carrés, son serre-tête et ses habits classiques, j'ai eu envie de la secouer. J'ai détesté son mari, à chacune de ses apparitions dans l'histoire, j'ai eu des envies de meurtre, il est exécrable, prend Alice de haut, n'hésite pas à l'humilier, bref une ordure.

Mais le jour où elle décide de quitter son mari et son cocon, elle évolue vraiment, même si le début est compliqué, dans son petit studio et avec sa solitude, en quittant son mari, ses « amies » lui ont également tourné le dos. Seule reste Sandrine, son amie marseillaise avec qui elle passait ses étés quand elle était jeune. Son évolution est vraiment chouette, elle s'est perdue, mais elle a très envie de se retrouver. Et c'est grâce à ses nouvelles connaissances qu'elle va pouvoir enfin découvrir la vraie Alice Dahan.

J'ai aimé que ce soit une héroïne de cet âge qui soit au centre de cette histoire, Alice se croit trop vieille pour entreprendre des choses que ce soit dans sa vie perso ou pro. Mais elle va découvrir qu'il n'est jamais trop tard pour réaliser ses rêves.

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Karim, même si on ne le voit pas beaucoup, les parties de son passé, m'ont beaucoup touché. Un petit plus dans cette histoire aux allures plutôt féminines.

L'auteure aborde beaucoup de choses dans son histoire, elle parle de la ménopause par exemple, sujet plutôt tabou que je n'avais encore jamais retrouvé dans une lecture. Elle aborde aussi les relations familiales, les rêves, la liberté, les femmes en général.

Pendant toute ma lecture, j'ai été complètement embarquée dans l'histoire, les pages ont défilé sans que je ne m'en rende compte. C'est donc une confirmation pour moi que je suis définitivement fan de la plume de Tonie Behar. Pendant toute ma lecture, les mots de l'autrice m'ont parlé, elle m'a donné envie de croire que tout est possible, peu importe notre âge.

Une bulle de bonheur, de douceur, une histoire de recommencement, de renouveau. de très jolis messages distillés au fil des pages. Une histoire de femmes, de sororité, d'entraide, une belle plume, douce et addictive. Un livre qui remonte le temps, nous plonge dans les décennies passées, une balade entre Paris, Marseille et la Méditerranée. Un livre qui fait réfléchir, qui nous donne envie d'oser, qui nous donne envie de réaliser nos rêves, qui nous donne une folle envie de liberté


Lien : https://rowenabookine.com/20..
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