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Critique de ramettes


La scène inaugurale est terrible et place le lecteur dans une ambiance très sombre. Par la suite on va se retrouver sans le milieu lycéen, avec des personnages qui ont quinze ans et des préoccupations liées à leur âge. Notre esprit associe les deux trames, cela donne une tension plus importante.

Si dans un premier temps on pense que chaque personnage n'a que peu d'interaction avec un autre, très vite on va se rendre compte que c'est plus complexe. Des liaisons transversales se créent entre les personnages qui ne sont pas sensés se côtoyer.

Les principales interactions : harceleur/harcelé, amitié, émois amoureux, dominant/dominé, manipulateur/manipulé, perversité, relations familiales… Vous noterez que je ne donne pas de nom.

Il plane en fond cette ambiance délétère du serial killer, même si les adolescents ne se sentent pas vraiment concernés… ils ont leurs propres préoccupations.

Dans ce roman Jeremy Behm met en évidence la violence est latente, on est aux USA, la présence des armes ne fait qu'augmenter l'agressivité. le discours suprématistes est voilé. le pouvoir de l'argent qui corrompt tout. La famille en déliquescence. Il n'est pas tendre sur tous ses sujets.

Chaque chapitre donne la voix à un personnage. On a très peu de réaction miroir (deux points de vue sur un même événement) On a plus l'impression d'un passage de relais, comme si on mettait la lumière sur l'un et que l'autre passait en arrière plan. Même le « Pretender » a la parole afin d'avoir le fin mot de l'histoire avant tout le monde, il a un double langage, avec des scènes décrites qui donnent le côté horreur.

Une fois dépassé la ligne rouge, les personnages vont sortir de leur zone de confort. le lecteur aussi sort de sa ligne de confort. Attention aux âmes sensibles. Il faut savoir manier l'ironie et ne pas prendre les choses au pied de la lettre.

Le dernier tiers du roman il y a une accélération infernale, ont a déclenché les forces du mal. Et même si certaines situations son grotesques on a le palpitant qui s'affole. Il y a deux ou trois scènes qui permettent d'avoir un rire nerveux.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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