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Critique de Pippolin


Ce livre relate la déchirure profonde vécue par le jeune narrateur afrikaner dont le monde s'écroule lors d'une nuit qui suit une séance de diapositives. Parmi les figures, qui surgissent au travers des romans, celle de Marnus, le fils de bonne famille de « L'odeur des pommes » formé pour appartenir à l'élite du pays est certainement une des plus pathétiques et l'on frémit pour l'auteur lorsqu'au travers de recherches, on apprend que le récit revêt un caractère autobiographique. D'ailleurs, l'authenticité, servie par un style fluide et une maîtrise narrative, insuffle à ce roman un souffle de vie et l'on entend le timbre de la voix du personnage principal.

Le livre refermé, souvent restent des impressions, les couleurs d'une image forte qui s'impose et ne vous lâche plus : par exemple la nuit africaine épaisse et effrayante dans « L'oeil du léopard » d'Henning Mankell, le joyeux foutoir d'un appartement exigu et moite dans « Une simple affaire de famille » de Rohinton Mistry, les ruelles ensoleillées du quartier Savon envahies de jeunes pousses et d'herbes folles dans « Demain j'aurai vingt ans » d'Alain Mabenckou. Dans « L'odeur des Pommes », c'est la froideur clinique d'une cuisine impeccable, cette propreté sans défaut censée masquer d'odieux remugles. Saisissant.
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