Et l’écluse
ouverte aux flots de l’intense
Éclats rompus aux rivages des saisons
Le cœur
sur le petit quai
frêle lumière
libre
aux ailes muettes
ses faisceaux friables
Sapin
caressant l’auberge
Ici
Les souvenirs
ont la couleur
des soirs de brume
Mais le ruisseau
que la colline
séduit
paye à la mer
son dû :
Se séparer
de la source
ou mourir
Allons voler à la mer quelques vagues
Et dire à la nuit la douleur de l’aube
Ils s’en allaient
erre leur âme
par les soirs où s’évade la mer
Brûlés par le poème et le songe
L’ombre de ton ombre Port
au lever de l’errance
Demeure d’oubli et de songe
Nul règne mais la mer…
Ne manque au sable
que la poursuite des vents
dans les demeures d’attache
Luth sans cordes ni oliviers
Citadelle de chimère et d’absence
L’air a séduit ton visage
Le vent a conquis tes arcanes
Ombreuse captive Nuit