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Critique de Josephine2


« Je peux vous le dire, Ils ne m'auront pas »

« Non, ils ne m'auront pas »

est le leitmotiv qui revient tout au long du livre. Mathieu BELEZI nous décrit la fin de la colonisation en Algérie, à travers son personnage, Albert Vandel, dit Bobby caïd, Bobby baroud, Bobby la baraka, alors âgé de 145 ans, réfugié dans une de ses propriétés avec ses amis, femmes, mercenaires, servants, armés jusqu'aux dents. Dernier baroud d'un vieil homme effroyable qui a régné sur l'Algérie en toute impunité et qui a encore un reste de mordant.

132 années de colonialisme, où Vandel (pas loin de Vandale) et ses amis, ont volé, pillé, saccagé, violé, au sens propre comme au sens figuré l'Algérie. Ils l'ont dépossédé de tout, grignoté jusqu'à la moelle. Moi le Glorieux, en premier.

Moi le Glorieux est un ogre dantesque, orgiaque, pantagruélique, que rien ne rassasie. Il en veut encore et toujours plus. Il réduira les Algériens à l'état d'esclavage, ils seront tous soumis à son bon vouloir ; aussi bien les paysans, les enfants, que les femmes qu'il violera à tire larigot. Souvent pris de folie, il tue sans raison, usera de la torture, juste parce qu'il estime être dans son bon droit. Et gare à ceux qui ne lui obéissent pas.

Il est dans la démesure, d'autant plus, qu'il n'a aucun obstacle devant lui.

Moi le Glorieux est un livre abominablement magnifique. Tout est démesuré dans cette lecture. C'est le biais de Mathieu BELEZI pour décrire les exactions de tout genre qui se sont passés en Algérie.

Pour que l'on n'oublie pas.

J'avais lu « Attaquer la terre et le soleil » de Mathieu BELEZI. Au-delà de l'histoire de la colonisation de l'Algérie, j'ai été conquise par son écriture. Là encore, ce fut le cas.

PS : la couverture est superbe ! Il Dubbio de Luca Palazzi
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