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Citations sur Paris savant (6)

De riches étrangers venaient également à Paris, de passage ou en séjour prolongé, d'abord pour le jeu, la table et les femmes, mais aussi pour se cultiver.
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Le plus grand des hôpitaux de Paris et d'Europe était pourtant vétuste et encombré. Environ deux mille cinq cents malades, en temps normal, s'entassaient [...], dans deux bâtiments [...]. Or, il n'y avait pour les accueillir qu'un peu plus de mille deux cents lits, petits et grands, répartis dan vingt-deux salles et sur trois étages, si bien que la plupart devaient coucher tête-bêche à deux, voire à trois, quatre ou davantage. Les vivants cohabitaient avec les morts, ls opérations se déroulaient au milieu des malades et les femmes en couches devaient se partager les lits.
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La plupart des savants manquaient en fait des qualités qui faisaient les succès mondains. Beaucoup étaient sans conversation, faisaient pâle figure à côté des gens d'esprit. Le goût de la solitude, la discrétion et le caractère même de leurs travaux les éloignaient le plus souvent des lieux de la mondanité.
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Buffon avait dominé l'histoire naturelle pendant quarante ans, imposant un pouvoir sans partage sur le Jardin du Roi.
A l'Académie des sciences, en revanche, il était devenu de plus en plus isolé. D'Alembert et ses héritiers le détestaient et ils accueillirent sa mort sans regrets. Condorcet dut prononcer l'éloge, ce fut une corvée : "Me voici occupé d'un autre charlatan, du grand Buffon. Plus je l'étudie, plus je le trouve vide et enflé", confiait-il méchamment à Madame Suard.
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La pédagogie a été l'une des grandes passions du XVIIIe siècle. Elle traduisait un optimisme foncier, une confiance dans la nature humaine, en rupture complète avec la conception chrétienne de la chute et de la rédemption. D'où la conviction que les hommes, parce qu'ils sont naturellement bons, peuvent se perfectionner individuellement et collectivement par l'instruction. Les sciences avaient justement pour vocation de les éclairer.
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(p 223) : Au cours des années 1780, un groupe informel de savants s'était donc progressivement formé autour de Lavoisier. On y trouvait principalement les chimistes Bertholet et Fourcroy, les mathématiciens Monge et Laplace, les physiciens Coulomb et Haüy, les mécaniciens Vandermonde et Meusnier et l'anatomiste Vicq d'Azyr. S'y rattachaient également le secrétaire perpétuel Condorcet, le naturaliste Daubenton, qui s'était éloigné de Buffon, et le mathématicien Lagrange (...).

A la veille de la Révolution, ce groupe dominait l'Académie des sciences et la Société royale de Médecine. Même les savants mondains comme Bailly, Lalande, Cassini s'étaient ralliés à sa bannière. Tous rejetaient l'esprit de système et soulignaient l'importance de l'expérimentation et du calcul.
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