Beliaev fut le premier écrivain russe à se consacrer entièrement à la science-fiction. Une centaine de nouvelles, une quarantaine de romans lui valurent la réputation de "Jules Verne russe". (Philippe Curval)
- Mais d'abord, il faut retrouver la tête de mon père, morte ou vivante", déclara Arthur tout bas.
Il faut chercher, écrivait Beliaev dans "Créons le fantastique scientifique soviétique" (Создадим советскую научную фантастику), à intéresser le lecteur de science-fiction au point que, passionné par un problème scientifique bien défini, il se mette à étudier la littérature concernant ce problème et, peut-être, entreprendre de développer son savoir scientifique et technique. De ce point de vue, la meilleure oeuvre de science-fiction est celle qui jette dans le monde une nouvelle idée...
(Introduction d'Aselle Amanaliéva-Larvet)
Toute ma vie a été consacrée à la science. Que ma mort le soit aussi. Je préfère que mon corps soit fouillé par un confrère plutôt que par un ver.