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Critique de docline
Une vraie histoire d'amour.
D'un petit fils pour sa grand-mère.
Le narrateur (l'auteur) a une cinquantaine d'années lorsqu'il propose à sa grand-mère de recueillir quelques souvenirs sur son magnétophone.
Les 2 récits (le témoignage oral et les réflexions du collecteur) se matérialisent par -une graphie en italique pour les récits de "Mémé" / une écriture droite qui est la parole de Hervé Bellec, mêlant ses commentaires et ses souvenirs d'une enfance aux étés passés chez Pépé et Mémé, au fin fond du Morbihan, en compagnie de sa soeur et ses 2 cousines.
Ai-je apprécié cette lecture ? Oui et non.
Oui car j'ai l'âge de l'auteur, et des souvenirs d'enfance très proches, tous les décors me sont familiers, et la lecture a fait remonter quelques jolis souvenirs enfouis (les tunnels sous la paille par exemple)
Non car en tant que bretonne je me suis sentie presque humiliée de la découverte de cette servilité d'une population géographiquement assez proche (mon village est à une soixantaine de kilomètres de la ferme de ses grand-parents )
vis à vis des anciens seigneurs et gros propriétaires des fermes.
(Ici sur ma côte les hommes étaient en mer et les femmes n'avaient que 2 ou 3 vaches, quelques poules, lapins, jamais d'ouvriers agricoles pour les travaux dans les nombreux petits champs dispersés sur la commune. Ni le curé ni les riches ne faisaient la loi, et personne n'aimaient ces gros paysans qui ne se consacraient qu'à la Terre - même si à l'époque ils n'étaient pas aussi détestés et craints qu'aujourd'hui par tous leurs voisins.)
D'un petit fils pour sa grand-mère.
Le narrateur (l'auteur) a une cinquantaine d'années lorsqu'il propose à sa grand-mère de recueillir quelques souvenirs sur son magnétophone.
Les 2 récits (le témoignage oral et les réflexions du collecteur) se matérialisent par -une graphie en italique pour les récits de "Mémé" / une écriture droite qui est la parole de Hervé Bellec, mêlant ses commentaires et ses souvenirs d'une enfance aux étés passés chez Pépé et Mémé, au fin fond du Morbihan, en compagnie de sa soeur et ses 2 cousines.
Ai-je apprécié cette lecture ? Oui et non.
Oui car j'ai l'âge de l'auteur, et des souvenirs d'enfance très proches, tous les décors me sont familiers, et la lecture a fait remonter quelques jolis souvenirs enfouis (les tunnels sous la paille par exemple)
Non car en tant que bretonne je me suis sentie presque humiliée de la découverte de cette servilité d'une population géographiquement assez proche (mon village est à une soixantaine de kilomètres de la ferme de ses grand-parents )
vis à vis des anciens seigneurs et gros propriétaires des fermes.
(Ici sur ma côte les hommes étaient en mer et les femmes n'avaient que 2 ou 3 vaches, quelques poules, lapins, jamais d'ouvriers agricoles pour les travaux dans les nombreux petits champs dispersés sur la commune. Ni le curé ni les riches ne faisaient la loi, et personne n'aimaient ces gros paysans qui ne se consacraient qu'à la Terre - même si à l'époque ils n'étaient pas aussi détestés et craints qu'aujourd'hui par tous leurs voisins.)
