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Critique de Vocabula


Difficile de commencer sa critique tant je ne parviens pas à me prononcer sur mon appréciation globale du livre. Je l'ai tant apprécié que détesté.
De manière générale, j'ai trouvé le roman très, voir trop superficiel. Dans la première partie, durant une petite centaine de page, on se contente de nous dresser le portrait de Walker, business man plein de succès, homme à tout faire, riche, beau, mari idéal, père de famille, et blablablabla. Bref, on découvre assez rapidement que notre personnage principal est un cliché ambulant de l'homme idéal, avec la femme parfaite et le job parfait. Jusqu'au jour ou il décide de simuler sa mort pour échapper à ses obligations familiales et professionnelles. (Sans vouloir jouer les thérapeutes de couple, tu aurais pu tout simplement prendre la peine d'en discuter une bonne fois pour toute avec ton épouse Walker, ça t'aurait sans doute épargné bien des efforts.)
S'ensuit alors une course poursuite entre le détective Sherper et notre fugitif. On aborde alors l'histoire sous 3 points de vu, Sherper le traqueur, Walker le fugitif, et Sarah, la "veuve" trompée de Walker.
J'ai naïvement cru que cette décision d'aborder les 3 points de vue, allait nous permettre d'aborder différents aspects psychologiques des personnages, avec par exemple, la peur et la paranoïa pour Walker, l'obsession pour Sherper, le deuil et la colère pour Sarah. Il n'en est rien, le récit n'est qu'une succession de scène de quotidien, dénués de psychologie. Plus on avance dans le récit, et plus les personnages deviennent caricaturaux, tout comme les situations.

Les chapitres n'excèdent pas plus d'une dizaine de page, donnant un certain rythme au récit, mais m'empêchant toutefois de pleinement m'immerger dans l'histoire.

J'ai toutefois donné la note de 3/5, car même si ma critique peut paraître particulièrement acerbe, je n'ai pas détesté le livre pour autant. Je me suis bien diverti, même si j'étais toutefois assez soulagé d'en avoir terminé, une fois le bouquin définitivement fermé.
A vrai dire, j'ai d'avantage eu l'impression de lire le script d'un film plutôt qu'un roman.
Lorsque je commence un livre, je souhaite avant tout être diverti, et c'est donc chose faite. Mais je souhaite également pouvoir jouir d'une certaine profondeur et d'une certaine empathie pour les personnages, luxe que seul un roman peut m'offrir. Et malheureusement, pour le coup, "L'homme qui s'envola" a failli à sa tache.
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