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Critique de Labullederealita
La patience des traces est un très beau roman sur le temps que l'on doit s'accorder, mettre en parenthèse tout le reste et se concentrer sur soi.
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Simon est psychanalyste, il écoute les histoires des autres, les maux des autres. Au risque de se perdre dans son propre silence et d'enfermer ses émotions bien au fond de lui. Quand son bol préféré est cassé, dernier souvenir matériel d'une amitié unique, il est temps pour lui de s'accorder ce temps et de se parler à lui-même, d'affronter ses souvenirs pour avoir un avenir. C'est un peu au hasard qu'il part au Japon, dans une maison d'hôtes, tenue par un couple très sympathique, le mari se consacre à l'art si émouvant du Kintsugi et la femme détient une impressionnante collection de tissu japonais. Fasciné par ces arts ancestraux, bercé par le bruit de la mer, enchanté par cette rencontre avec une raie manta légendaire, et ému par ce couple japonais si touchant, Simon peut enfin se parler et s'écouter.
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Jeanne Benameur réussit à merveille à narrer le silence dans lequel on peut s'enfermer quand on veut éviter certains sujets ou quand on se consacre trop aux autres, à son travail... Elle décrit plusieurs silences, le silence qui restreint toute émotion, le silence où tout est dit sans un mot, le silence paisible où il est juste agréable d'être avec l'autre. L'ambiance est sereine et douce, les pensées de Simon sont magnifiquement retranscrites, chaque mot a sa place, rien n'est laissé au hasard.
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Simon est psychanalyste, il écoute les histoires des autres, les maux des autres. Au risque de se perdre dans son propre silence et d'enfermer ses émotions bien au fond de lui. Quand son bol préféré est cassé, dernier souvenir matériel d'une amitié unique, il est temps pour lui de s'accorder ce temps et de se parler à lui-même, d'affronter ses souvenirs pour avoir un avenir. C'est un peu au hasard qu'il part au Japon, dans une maison d'hôtes, tenue par un couple très sympathique, le mari se consacre à l'art si émouvant du Kintsugi et la femme détient une impressionnante collection de tissu japonais. Fasciné par ces arts ancestraux, bercé par le bruit de la mer, enchanté par cette rencontre avec une raie manta légendaire, et ému par ce couple japonais si touchant, Simon peut enfin se parler et s'écouter.
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Jeanne Benameur réussit à merveille à narrer le silence dans lequel on peut s'enfermer quand on veut éviter certains sujets ou quand on se consacre trop aux autres, à son travail... Elle décrit plusieurs silences, le silence qui restreint toute émotion, le silence où tout est dit sans un mot, le silence paisible où il est juste agréable d'être avec l'autre. L'ambiance est sereine et douce, les pensées de Simon sont magnifiquement retranscrites, chaque mot a sa place, rien n'est laissé au hasard.
