On peut revendiquer que les adultes ont d’abord des devoirs vis-à-vis des enfants, et que le droit de l’enfant est prioritaire sur un droit à l’enfant
faire du mal aux enfants en prétextant que c’est pour leur bien
Victime à perpétuité, mais prescription pour le criminel
article 12 de La Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (1989) :
« 1. Les Etats parties garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité.
2. A cette fin, on donnera notamment à l’enfant la possibilité d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l’intéressant, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un représentant ou d’une organisation approprié, de façon compatible avec les règles de procédure de la législation nationale. »
Les rares estimations qui ont été faites, par l’Unicef notamment, prédisent que 1 fille sur 8 et 1 garçon sur 10 seront victimes d’agressions sexuelles avant l’âge de 18 ans, tandis qu’une étude canadienne (probablement plus proche de la réalité à mon avis) fait état d’1 fille sur 5 et d’1 garçon sur 7 avant l’âge de 15 ans ! Sur une classe d’une trentaine d’élèves, cela signifie qu’en moyenne, 4 ou 5 gosses vont y passer ! Cela mérite peut-être qu’on se penche sur la question ?
En France, les statistiques officielles annoncent qu’une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint et deux enfants par jour meurent à la suite de maltraitances
Cette année, environ 220 000 femmes auront été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint, et environ 140 seront mortes sous les coups