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Critique de Bazart


Dans le premier volet de la saga crée par Lina Bengtsdotter , déjà centré autour du détective Charlie Lager , on la voyait contrainte par ses supérieurs de retourner à Gullspång, la petite ville où elle s'était juré de ne jamais remettre les pieds pour enquêter sur la disparition d'une jeune fille de 17 ans, Annabelle que la police locale n'a pu retrouver.

Dans le second volet, "Francesca" qui vient de sortir en France, Charlie de retour à Stockholm, où elle doit suivre une thérapie vu les évenements angoissants de la fin d'Annabelle,

Notre Charlie est à nouveau confrontée à un passé traumatisant, vieux de 20 ans. Une amie d'enfance, Suzanne, l'appelle à l'aide et se rend à Gullspäng, la petite ville où elle a grandi auprès de sa mère Betty.
Charlie , se retrouve alors à nouveau face aux démons de sa propre enfance ; car Charlie aussi a de sombres secrets. Elle y retrouve Johan, un journaliste qui enquête sur une affaire classée car survenue depuis trente ans : la disparition de Francesca Mild fille de Rikard et Fredrika Mild, des notables de la région.survenue trente ans auparavant.




L' héroïne, inspectrice Charlie Lager qui revient dans sa ville natale 20 ans après l'avoir quitté, fait pas mal penser à celle de " sur ma peau " de Gilyan Flynn et à la série Sharps Object qui en est adapté et qu'OCS a récemment diffusé .
L'auteur sait assurément de quoi elle parle puisqu'elle a vécu à Gullspång, petite bourgade d'à peine mille âmes, un des endroits les plus pauvres du pays qu'elle décrit formidablement bien, une cité désoeuvrée, où les jeunes connaissent le désarroi, le désespoir, alcool et drogue.
Comme dans le premier volet, auquel on pense quand même un peu trop Charlie doit faire face à ses propres démons, tout en menant son enquête, et ce retour aux sources charrie avec elle son lot d'événements enfouis et presque oubliés.

On aime le côté « borderline » du personnage, à la vie particulièrement chaotique, qui apporte du crédit et de l'intensité au récit; sombre et prenant!
Merci à Babelio et Marabout pour cette masse critique privilégiée!

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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