Un écrivain à part. Vraiment. Depuis la lecture choc, impensable et indispensable de
Pogrom (Flammarion) sorti en 2005,
Eric Bénier-Bürckel représente pour moi l'écrivain sans concession, brillant, en marge d'un système, sans le souci de se plier aux envies, aux exigences et aux attentes d'un lectorat pour… faire plaisir, comme bien d'autres… le suivant, Un peu d'abîme sur vos lèvres (2007), déjà publié par L'Esprit des Péninsules, n'était qu'une longue (longue) pleurnicherie indigeste de l'auteur sur l'accueil très polémique qui avait suivi la sortie de Progrom. Bref, l'arrivée aujourd'hui de son nouveau livre, le Messager, représentait pour moi le secret espoir d'un retour de l'écrivain à son insensé travail d'écriture méticuleuse...
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